l'été se dévore et je prends du plaisir à ne vivre que de toi, de qui tu es. il fait lourd sur nos corps, sombre sur nos visages et jaune là où le ciel s'étend, tombe bientôt. je me sens devenir fou de toute cette chaleur, tout ce soleil qui ne me lâche pas, qui s'enfonce en moi, qui veut faire de moi des cendres. je ne suis plus moi-même, mais tu es là alors qui je suis n'a aucune importance. il n'y a plus que l'urgence de vivre.