il y a quelque chose dans l'été que j'aime à outrance : ne plus être moi-même, m'échapper de mon corps quand la moiteur lui est trop lourde et lorsque je ne sais pas faire autrement que de venir en toi, être pour toi. l'été, je disparais dans les chapelles fraîches, dans les ruelles ombragées et dans l'eau des rivières. je m'évapore et tu me retrouves toujours ; je ne sais pas t'abandonner.