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PDV RAVEN

Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, encore une fois, j'allume mon portable, l'horloge affiche 7h et demi.

Je passe mes mains sur mon visage, me demandant que faire fasse au pétrin que je me suis moi-même infligé.

Certaines personnes ne savent plus aimé, détesté, apprécié et passé du bon temps quand il vivent des tragédies, moi je perd le contrôle.

TU A DEJA PERDU LE CONTROLE.

TU A TOUT PERDU.

Je me tire les cheveux de façon ictérique tout en balançant mes jambes dans ton les sens, je vais finir par casser la porte de la chambre sur laquelle je suis adossé depuis maintenant plusieurs heures.

Je m'arrête d'un coup et ouvre l'armoire de ma chambre, dans laquelle j'ai déjà eu le temps de ranger tout mes vêtements, et attrape quelques vêtements que j'enfile.

J'attrape ma casquette, mon portable ainsi que mes écouteurs et sors de la chambre pour descendre les escaliers et m'arrête en face du canapé où Zachary est allongé, ma bouteille d'alcool à la main.

Je m'approche de lui en soupirant, souhaitant plus que tout qu'il n'ait pas pris au sérieux ce que j'ai lâcher sans scrupule lorsque nous étions dans la salle de bain.

Je n'était même pas bourré, juste fatigué, je n'avais bu qu'à peine le moitié de la bouteille d'alcool et la seul chose qui m'a poussé à agir comme ivre étaient mes actes des quelques minute qui précédait ma rencontre avec lui sur le seuil de la porte.

Je m'abaisse à son niveau, il est allongé sur le canapé, ses cheveux noir foncé retombe sur son front et un peut sur ses yeux, sa main gauche tombe à coté du canapé en tenant fermement la bouteille d'alcool qu'il a vidé.

J'attrape doucement la bouteille et la pose sur la table basse avant de monté dans sa chambre pour prendre sa couverture et redescend. Il fait froid mais il semble transpiré, il a les joues rouges, on dirait qu'il meurt de chaud donc j'hésite à le couvrir.

Je pose les genoux sur le sol et reste en face de lui quelques secondes avant d'approcher ma main de son visage pour replacer les mèches de ses cheveux qui paraissent le déranger d'autant plus que la chaleur qu'il semble ressentir.

La petite voix dans ma tête semble reprendre le dessus et quelques larmes coulent sur mes joues pendant que mes deux mains s'approchent lentement de sa gorge.

TUE LE

TUE LE

TUE LE.

Ma gorge se noue, sûrement de la même façon que la sienne lorsque j'y pose mes mains froide, j'essaie de serrer et de contrôler mes mains mes non, elles n''exercent visiblement aucunes force, restant immobile au moment même où elles effleurent sa peau.

Je me lève d'un bond et pose une main sur ma bouche, essayant de cesser mes sanglots qui semblent si bruyant et je me tais en laissant mes mains tomber le long de mon corps quand je vois que des larmes coulent le long de ses joues.

Je reste immobile face à l'image qui s'adresse devant moi, il pleure mais son visage n'a aucunes expression, c'est comme s'il avait un excès de larmes dans le corps et qu'elles coulaient juste pour retirer un poids de son corps.

Des gouttes de transpiration se joignent à ses larme et il semble avoir du mal à respirer, mon visage parcours toute la pièce à la recherche d'une aide, aucuns de mes membres ne bougent, mes pieds son planter dans le sol.

TEMPTEDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant