Chapitre 8 - 𝐒ong

176 10 3
                                    

Pourquoi les hommes décident de changer brusquement ? Car ils resteront des enfants à tout jamais. Surmènent.

Les deux hommes, aussi puissants soient t'ils, se jaugent, tels des enfants qui comparent des jouets, mais nous sommes plus des enfants, ou du moins c'est ce que je pensais.

Gojo : On t'attend à l'école.
On s'occupera de l'œuf plus tard.

Choso : Part Tyshÿa.

Gojo : Elle n'a pas besoin de ton autorisation.

Choso : Car tu penses avoir des droits sur elle car tu couches avec ? Elle empeste ton odeur Gojo.

- Dispersions du lotus.

L'école d'exorcisme de Tokyo est devenue mon lieu de résidence, n'ayant pas de lieu fixe, j'ai profité de mon statut d'enseignante pour avoir une chambre payée par l'école ainsi que les frais professionnels.

Mei m'a bien conseillée.

Un calme plat, c'est ce qu'il me fallait, la tension commençait à monter, même si les deux énergumènes ont essayé de rester stoïques, pari réussi pour Choso mais concernant Gojo, c'est une toute autre affaire.

- On devait juste s'envoyer en l'air. Pas s'attacher.

Affalée sur le matelas, une peluche serrer contre mon cœur, j'enfoui la tête sous un coussin aussi mou que moi, n'ayant plus de forces pour quoi que ça soit, je décide donc de partir sous la douche, évacuer cette tension sexuelle, éloigner toutes les pensées qui me donnent mal à la tête, effacer des souvenirs d'enfance qui demeureront des souvenirs d'enfance.

L'enceinte Bluetooth de la salle de bain s'allume, j'enclenche une playlist « love and sweet », des musiques douces, parlant d'amour défilent, je passe du rinçage au lavage de cheveux, ils sont tellement longs et emmêlés que je passe bien vingt minutes supplémentaires juste pour cette partie.

Une fois fini, j'enfile mon meilleur outfit, un short large et une brassière, j'enfile des chaussettes pour traîner dans ma chambre, une bouteille de vin blanc gît sur la petite commande moderne sans goût à côté du lit deux places, dont les draps rouges commencent à être tachés par mes cauchemars, que je fais chaque nuit, il faudrait que je pense à les changer, mais là, j'en ai pas la force, je vais flemmarder.

La musique en fond, avec la bouteille de vin blanc comme seul réconfort me procure bien plus de bien qu'une bonne partie de jambe en l'air avec Satoru, je dois l'avouer, même si il est quand même plutôt bon dans ce domaine.

Yeux rivés sur le plafond, buvant le vin, je me demande bien ce qui a put lui passer par la tête, sincèrement, on devait ne pas s'attacher, à la base, nous étions un plan cul, rien de plus et ça m'allait très bien ainsi, je ne sais pas m'attacher aux hommes, syndrome du père absent ? Je ne sais pas.

- Quatre ans de pur plaisir foutu en l'air. Tu fais chier.

Voix : Ce n'est pas gentil de parler de moi ainsi.

- Je suis maudite aujourd'hui.

L'homme qui vient de s'introduire dans ma chambre n'ose même pas répondre à ma pointe de sarcasme, pourtant, il est le premier à vociférer le même type d'humour.

- Suguru, tu veux boire un coup.

L'ancien ami de Gojo, Suguru Geto, est un homme dont tout le monde devrait se méfier, non seulement parce qu'il est diablement séduisant, bien sur, il est grand, il possède de longs cheveux noirs, qu'il attache à l'arrière de sa tête, ses yeux noirs peuvent vous glacer le sang comme le réchauffer, mais bel et bien parce qu'il très fort comme exorciste.

Sauf que ses yeux montrent juste une envie de descendre la bouteille.

- Dur journée ? Tu prends des risques en venant ici.

Suguru : J'en merde les risques et l'école d'exorcisme, j'ai besoin de toi pour un boulot.
Mais avant, retires tes vêtements, tu m'as l'air bien excédé.

A suivre...

A suivre

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝐼𝑓 𝑂𝑛𝑒 𝐷𝑎𝑦 ~ 𝐽𝑢𝑗𝑢𝑡𝑠𝑢 𝐾𝑎𝑖𝑠𝑒𝑛 𝑥 𝑂𝐶 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant