L'épouse de la mafia T2 | Park Jimin | TERMINÉE

Chapitre premier

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Précédemment :

— On arrête de jouer maintenant, renchérit-il sur un ton froid en claquant des doigts.

Son bras passe dans mon cou et il le serre, à m'en étouffer. Plaquée contre lui, je tape son bras en vain alors que la merde du mouchoir m'affaiblit de plus en plus.

Puis après, plus rien, à part une pensée.

Jimin, fais quelque chose, je t'en supplie... Aide-moi. Sauve ta femme.

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"Observant les profondeurs de la mer sur un pont durant une chaude journée d'été, je ne sens pas lorsque quelqu'un fait pression dans mon dos et me pousse par-dessus la rembarde de sécurité. L'eau fraîche de la mer m'engloutit et m'emmène au plus profond de son estomac. Les poissons dansent de façon sensuelle autour de moi mais ils disparaissent rapidement sous les remous du sable qui brouillent ma vue. Joues gonflées, je me débats pour remonter à la surface et pour reprendre mon souffle mais mes pieds restent désespérément ancrés dans le sable. Les petites particulent s'enroulent autour de mes jambes et remontent jusqu'à mes cuisses, m'empêchant de marcher, me retirant ma mobilité. Ma tête tourne, j'étouffe, je n'ai plus de souffle, l'eau me consomme, je la sens m'engloutir. Je me sens me noyer, je me sens mourir."

J'ouvre les yeux, la respiration haletante. Une pellicule de sueur recouvre mon front et mon dos. Je me suis sentie mourir. 

Reprenant mes esprits, j'essaye de me lever mais je n'y arrive pas. Mes yeux parcourent rapidement la pièce dans laquelle je suis mais ils ne perçoivent rien. Tout est noir. Assise sur une chaise, je remarque qu'on m'a déshabillée et attachée. Mes blessures n'ont pas été soignées et le sang sec recouvre pratiqement l'intégralité de mon corps. 

Je sursaute lorsqu'une faible lumière s'allume et que la porte s'ouvre dans un grincement épouventable qui me glace le sang. 

— Tu es réveillée, trésor ? fait une voix.

Cette voix. La voix du fils de pute qui m'a fait perdre connaissance. 

Je ne réponds rien et baisse la tête sur mon corps déjà tremblant. Je me sens misérable. Je ne peux rien faire mais ce qui me répugne le plus c'est de savoir qu'il m'a déshabillée et que maintenant, seuls mes sous-vêtements recouvrent les parties les plus intimes de mon corps. 

Une chaise se place en face de moi et je sens ses genoux toucher les miens. Sa main râpeuse me fait relever la tête. Je mords ma lèvre inférieure jusqu'à la faire saigner et retiens mes larmes. J'ai mal partout. Je n'arrive pas à voir ses traits, il fait beaucoup trop sombre.

— T'étais quand même plus jolie quand t'avais pas toutes ces blessures... Mais bon, tant pis. 

Les liens me font atrocement mal et me coupent la circulation. 

Ses doigts descendent le long de mon cou et poursuivent leur chemin plus bas. Je gigote.

— NON ! hurlé-je lorsqu'il atteint ma poitrine. ARRÊTEZ !

— Trésor... Calme-toi, je profite juste un peu de ce qui est mis à ma disposition. 

Les chairs de ma gorge s'emmêlent entre elles et m'empêchent d'avaler ma salive correctement. Mes mains tremblent, mon corps est parcouru de frissons, j'ai envie d'hurler mais je n'y arrive point alors à la place je tousse et au bout d'un moment, je vomis la bile que renfermait mon foie, sur le sol déjà en piteux état.