Chapitre quatrième

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Et putain, c'est banal mais qu'est-ce que c'est drôle.

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— MIA, J'AI DIT QUE JE TE FERAIS L'AMOUR CE SOIR ! hurle Jimin en me poursuivant dans les escaliers.

J'ai réussi à manger à (plus de) midi, disons que les garçons m'ont bien distraite, et j'ai encore plus ingurgité de nourriture ce soir, en tête à tête avec mon mari, sur notre terrasse. Sauf que là, il est presque vingt-et-une heure et j'en ai ma claque. 

Cet après-midi, je l'ai passé devant la télévision à mater des acteurs de k-dramas. Ce qui a légèrement irrité Jimin. Étonnant. Mais j'avoue que le voir jaloux ne m'a pas déplu le moins du monde. J'ai réussi à me remettre sur pieds avec les nouveaux apports de nutriments que j'ai donné à mon corps et depuis quelques heures, j'arrive à remarcher normalement, sans compter les courbatures qui endolorissent tous mes muscles.

— Et moi j'ai envie de dormir... murmuré-je pour moi-même.

Arrivée dans le dressing, j'enfile un débardeur et change de culotte sous les yeux de mon mari qui s'est tu en me voyant. 

Je pousse un petit cri de joie lorsque je saute sur le lit et fais l'ange dessus en avouant :

— Toi aussi tu m'avais trop manqué !

Mon corps ne tarde pas à se faire surplomber par un autre.

— J'ai dit que je te faisais l'amour... souffle Jimin en dévorant mes lèvres du regard.

— Non, réponds-je fermement. 

Un baillement suit. 

— Mais j'ai envie... continue-t-il d'une voix enfantine.

— Non.

Jimin fronce les sourcils de façon mignonne et s'enlève de moi, s'installant à même le sol.

Qu'est-ce qu'il trafique ?

À peine ai-je le temps de me redresser pour le regarder, qu'il hurle et me pique une crise comme si c'était un gamin de quatre ans qui veut le tout dernier Avengers dans la vitrine de son magasin de jouets préféré. C'est rien, c'est l'homme que j'aime. 

Mes yeux roulent dans leur orbite et je descends à sa hauteur. Là, je le prends dans mes bras et colle sa tête contre ma poitrine non-tenue. 

— C'est tout ce que t'auras, ok ? Sois content, déjà...

Ses hurlements s'arrêtent et ses bras s'enroulent autour de mes hanches. 

— Tu sais, j'adore tes seins, souffle-t-il contre mon débardeur.

— Et moi j'adore tes abdos alors on est quittes. Je peux aller dormir maintenant ? 

Il relève lentement la tête en ma direction. 

— Ok... (N. D. A: je n'ai qu'une seule chose à dire : "ce mot déborde de sensualité" 😉)

À nouveau sur le lit, je ne me gêne pas pour m'étirer de tout mon long en baillant. Je relâche mes muscles dans un soupir puis je sens un bras se glisser sous ma nuque. Je ne me fais pas prier pour me blotir contre le torse de Jimin en souriant. Et je n'attends pas plus longtemps pour retracer ses abdominaux à l'aide de mes doigts, ce qui le fait rire.

— T'es addicte, ma parole ! 

— Complètement.

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L'épouse de la mafia T2 | Park Jimin | TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant