Prologue

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- Putain Tiago ! Tu m'avais promis de payer ta dette et de ne plus rien leur emprunter enfin on a notre fille maintenant !

Mes bras entourés mes jambes pour cacher mes larmes.

- Je n'avais pas le choix tu comprends ? Manuel Millandro voulait me virer du trafic si je n'investissais pas !

Mes reniflements attira leurs attention, et la plus personne ne criait.

- Oh ma chérie... Ma génitrice m'enfermait de ses bras, j'en est marre que vous criez tout le temps...

Ma voix enfantine cassée.

- Vous me faites chier toutes les deux !

Sans un sous, le frigo n'était jamais rempli néanmoins quelques cafards qui si balader. Nous dormions sur le sol froid de notre belle appartement au couleur terne.

Plus tard je me promettait que je ne manquerai de rien.

Mais quand la seule qui n'a cessé de m'aimer partis dans l'eau-de-là, j'entra dans un monde dont on revient jamais.

« - Tu veux un peu jouer pour me remonter le moral mon lapin ? »

Jouer.

« - Tu as juste à tirer quand papa te le dit ok ? »

Dettes.

« - C'est grâce à moi que tu manges, sûrement ps grâce à ta pute de mère ! »

Emprise.

« - Tu oserais me tuer mon lapin ? »

Oui.

« - Non pose ça Al...»

Ce soir la fut des plus festifs.

« - Je te retrouverai ! »

Des plus sanglants.

Alta Gracia Sandoval, le monstre de l'Espagne.

- Remémorer vous un événement qui vous a marqué dans votre enfance. Mon thérapeute insistait pour laisser ressortir mes démons.

Cette nuit là.

- Maman !

je fixais le corps de ma chère mère pâle inanimée au sol, mes larmes ne cessait de coulé, tétanisée par la peur qu'il vienne me chercher a mon tour je me mis dans ma petite penderie rose.

La main sur ma bouche pour m'éviter la mort, je restais là sans faire de bruit. C'est à ce moment que je l'entends.

Son sifflement, il me cherchait... il me voulait,

comme si tuer la seule personne que j'aimais ne suffisait pas !

il allait me trouver...

- Mon lapin viens... je sentais l'impatience dans sa voix, je compte jusqu'à 3 si tu n'es pas sortie tu finiras comme maman.

- 1...

C'est à ce moment que je glissa sur un de mes t-shirts préférés..

- Aï!

Ce qui fit un bruit énorme, je l'entendis se précipiter à l'endroit où j'étais caché. Quel conne je suis c'est pas croyable.

Il m'a trouvé ça y est...

- Mon lapin je t'ai enfin trouvé! Je vis son sourire sadique qui me donnait des nausées.

Puis tout en me déposant sur le lit il prit 2 t-shirts qui traînait, un pantalon et ma petite veste bleue que maman m'avait acheter pour mon 5eme anniversaire...

- Laisse-moi...Je veux rester avec maman, elle a mal... Ce fut la phrase de trop.

Il se retourna brusquement, il fit exactement deux pas en ma direction avant d'hurler d'un ton qui me fit frissonner jusqu'à derrière la nuque.

- Maintenant tu vas la fermer ta petite bouche oui ou non merde !

Il me porta violemment pressant ma cuisse pour ne pas que je tombe mais j'avais terriblement mal..

- Tu me serres trop fort j'ai mal ! Il ne fit pas attention à ma remarque et serra encore plus fort argh...

tout en sortant de la maison où j'avais grandi laissant ma mère sur ce sol froid et rempli de sang.. je n'arrêtais pas de pleurer.

Je me débattais quand d'un coup il me jeta sur les sièges arrière de sa foutue Mercedes, c'est à ce moment que je compris qu'il était trop tard..

Mes paupières s'ouvrit brusquement, mon corps tremblait, Tou va bien madame Sandoval, calmez-vous !

Mon démon.






Armendo

- Est-ce que papa m'aime ? Demandai-je tristement.

- Il te déteste autant que moi. Pourquoi ?

La seule chose que j'ai fait, c'est de les aimer, sans forcément avoir de l'amour en retour, juste des coups.

« - Tu as gâché ma vie ! »
Ma génitrice.

« - J'aurais dû la convaincre d'avorter ! »
Mon géniteur.

Ayant grandi dans la haine, sans repères, je me frotta aux mauvaises personnes. Dont la mafia.

- Si tu as besoin, on peut te prêter un peu d'argent Armendo, on sait que tu es seul alors compte sur nous.

L'erreur.

l'Ange et l'Ange Déchu 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant