Chapitre 14 : Un enterrement digne d'un viking :

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J'étais actuellement en cours de défense contre les forces du mal avec les Serpentard de troisième année, les cours avaient repris hier et j'étais ravi de retrouver Ron et Hermione, mais je sentais à nouveau ce mal dans ma poitrine en voyant Drago redevenir ce crétin tout en sachant que ce n'étais qu'un masque de plus. Pour en revenir au cours, nous étions en file indienne pour affronter un épouvantard, c'était une créature sans corps réel qui se transformait pour représenter la plus grande peur de celui qui se trouvait devant lui. Pour l'instant, Ron était passé et avait dû affronter une gigantesque araignée, rappel désagréable de notre deuxième année ici. C'était désormais à mon tour et pour être tout à fait honnête, je craignais énormément la forme qu'allait prendre cette créature, tout simplement, car j'ignorais laquelle ça pourrait être. Je serrais donc ma baguette dans ma main et je fis un simple signe de tête à mon professeur pour qu'il ouvre la porte de l'armoire dans laquelle l'épouvantard était enfermé. Sans plus attendre, la porte s'ouvris révélant nul autre que mon père, un pieu en chêne blanc traversant de part en part son torse.

 Sans plus attendre, la porte s'ouvris révélant nul autre que mon père, un pieu en chêne blanc traversant de part en part son torse

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Il tomba à genoux devant moi et je vis que tout autour de lui était allongé les cadavres de toute ma famille. Oncle Kol, qui avait toujours ses yeux remplis de joie, avait désormais les yeux vides de toute expression. À ses côtés, il y avait mon oncle Klaus, un trou béant dans la poitrine, là où aurait dû se trouver son coeur. Je n'eus pas le temps d'observer le reste de ma famille, car j'entendis la voix de mon père résonner dans cette classe désormais silencieuse.

- Tout est de ta faute... Nous avons prospéré durant mille ans et tout à dégénérer quand tu es rentrée dans ma vie ! Ma pire erreur à ce jour et de t'avoir emmené loin des Dursley !!

Mes yeux se remplissaient petit à petit de larmes alors que mon père continuait son discours de haine, puis soudainement, le professeur Lupin se mit devant moi les bras écartés et toute cette scène disparus en l'espace d'un instant pour se transformer en pleine lune. Sans attendre une minute de plus, le professeur Lupin envoya cette chose dans l'armoire avec un puissant Ridikulus... Un sort que je maîtrisais, mais que je fus incapable de mettre en pratique. Je m'essuyai rapidement les yeux et je vis du coin de l'oeil Drago s'approcher de moi avec inquiétude, mais je secouai simplement la tête pour qu'il reste loin de moi. Il savait à quel point ma famille était importante pour moi, et même si j'avais besoin de sa présence, je refusais qu'il grille sa couverture par ma faute. Je sentis une douce pression sur mon épaule et alors que je m'attendais à voir Hermione derrière moi, je vis le visage triste de ma directrice de maison et je sus en voyant ses yeux que quelque chose de grave, c'était passé.

- Professeur Lupin, puis-je vous emprunter, Mr Mikaelson ?

- Euh... Oui, bien sûr professeur Mcgonagall, le cour est finis de toute manière « dit-il avec inquiétude sans pour autant me lâcher du regard. »

Ma directrice de maison, m'accompagna sans tarder jusqu'au bureau du directeur et je sentais un malaise profond m'envahir tout au long de cette marche. Lorsque je fus devant la porte de Dumbledore, je pris une profonde inspiration avant de toqué, mais mon poing ne rencontra que le vide, car la porte s'était ouverte d'elle-même. J'entrai donc doucement dans ce grand bureau, mais je me stoppai net en voyant mon père et mon oncle Kol silencieux devant le bureau du directeur. Oncle Kol avait les habits froissés et les cheveux dans tous les sens, ses yeux retenait avec peine ses larmes. Sans attendre, je posa mon regard sur mon père, il aurait pu être comme d'habitude, si ce n'est ses yeux encercler de rouge. Je m'approcha doucement d'eux et mon père fut le premier à réagir, il sortit de sa poche de veste, une lettre portant mon nom. Je reconnus sans difficulté l'écriture de mon oncle Finn sur cette dernière, j'avais été tellement concentrer sur mon père et mon oncle que je n'avais même pas fait attention aux deux hommes qui les accompagnaient, qui portait tout deux un masque sur leurs visages. Je regardais cette enveloppe et je décidai contre mon meilleur jugement de l'ouvrir. Je récupéra doucement la lettre à l'intérieur, pour la lire sans attendre.

Le nouveau Mikaelson (Tom 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant