Stella - Paw Patrol, la Pat Patrouille

Chapitre 9

Aucun bruit.

Aucun son.

Aucun d'entre eux n'arrivait à faire sortir le cri d'horreur qui les hantaient.

Ils n'en croyaient pas leurs yeux.

Le seul bruit qui se distinguait encore dans l'atmosphère était celui de l'avion en dysfonctionnement.

La petite coockapoo qui le pilotait avait été assommée par l'explosion, mais elle reprit rapidement ses esprits. En totale panique, elle essayait de trouver un moyen d'échapper à ce qui l'attendait, sans succès.

L'avion retombait en pique.

Les commandes ne répondaient plus.

Il s'enflammait petit à petit.

Aucun espoir, aucune chance.

Elle ferma les yeux, sachant que c'était la fin.

-Chase...

Plus que 200 mètres...

- Mes amis...

Plus que 150 mètres...

-Ryder...

Plus que 100 mètres...

-Coral...

Plus que 50 mètres...

- Chase ...

................

- STELLA !!!

...............

Ce fut le cri qui brisa le silence avant la détonation incroyable qu'engendra le crash de l'avion.

Ils étaient en état de choc, dévastés, sans voix, tant de ressentis se mélangeaient en eux, qu'ils ne pouvaient même pas décrire s'ils étaient encore en vie ou pas. Ils étaient paralysés. Tous.
Ryder, Chase, Marcus, Rocky, Zuma, Ruben.
Y compris les habitants de la Grande Vallée.

Ils n'avaient pas le courage de laisser leurs cris s'échapper.
De laisser leurs larmes couler.
D'exprimer ce qu'ils ressentaient.
Rien.

Le blanc.

Un nuage de poussière recouvrit les alentours, avant de se dissiper petit à petit.

Cette fois, le premier à réagir fut celui qui a prononcé le dernier mot que la défunte cocker anglaise a entendu.

- Stella! Hurla t'il une seconde fois d'une voix déchirée.

Il se précipita vers où l'avion s'était écrasé, suivi de près par ses compagnons qui avait réussi à se défaire de leur posture de pierre.

De l'autre côté du trou ou l'avion avait atterri, des bras s'agitaient en l'air pour attirer leur attention.

- N'approchez pas ! Le supersonique est radioactif ! Déclara une voix de l'autre côté.

Ryder, qui connaissait le sens de ce terme, arrêta d'un geste les chiots qui couraient, mais du aussi aller rattraper par lui même son chiot policier qui s'approchait dangereusement de l'avion.

- Non ! Ryder ! S'il te plaît ! Lâche moi ! hurlait il déchiré. On peut pas rester là ! S'il te plaît !

- Chase...

Le ton triste, sérieux et autoritaire avec lequel il avait parlé avait suffit à calmer le chiot d'un coup. Dans ses yeux se reflétaient la douleur, le désolement, la tristesse et l'abat.

C'était fini.