章/Chapitre 48

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“ 𝙇𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙙𝙤𝙣 𝙙'𝙪𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙚𝙣𝙩 „

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“ 𝙇𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙙𝙤𝙣 𝙙'𝙪𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙚𝙣𝙩 „

捧げよ


   Le lendemain, c'est avec un poids sur la poitrine que tu t'étais réveillée. Au propre comme au figuré. La tête de Livaï pesait sur ta poitrine, tout comme l'appréhension qui s'était installée en toi à l'instant même où tu t'étais souvenue que tu aurais certainement affaire aux parents de Zack avant de quitter le village. Elysia avait fait de son mieux pour te rassurer la journée précédente, mais tu ne parvenais toujours pas à faire abstraction de toute cette nervosité. Et s'ils t'en voulaient pour toujours ? Est-ce que tu parviendrais à le supporter ?

Livaï|Déjà entrain de te torturer l'esprit ? 

     La voix rauque de Livaï brisa le fil de tes pensées. 

Toi|Certaines habitudes sont plutôt compliquées à abandonner. 

     Répliquas-tu avec une pointe d'humour. 

Livaï|Il est déjà presque 6h du matin, on ne devrait pas tarder à prendre la route si on veut arriver à temps pour la remise des médailles de ce soir. 

     L'horloge face à toi attira ton attention, ses aiguilles se rapprochaient effectivement du chiffre six. Elles indiquaient 5h43.

Toi|Oui, tu as raison. 

     Même si le sommeil venait à peine de te libérer de son emprise, il n'était pas question de traîner au lit. La route du retour qui vous attendait était longue, et prendre du retard n'était pas une option envisageable.

Elysia|Vous partez déjà ? 

     Elysia pénétra le boxe de ton cheval, détournant ainsi ton attention vers elle.

Toi|Oui. Une cérémonie est organisée pour récompenser les soldats du bataillon ce soir et on ne voudrait pas être en retard. 

     Expliquas-tu tout en continuant de préparer ton cheval. 

MadameClay|Dans ce cas, je ferais mieux d'être brève. 

     Cette fois, ce n'était pas la voix d'Elysia. C'était celle de sa mère. C'était la voix qui t'avait rejeté tout tes tourments en plein visage. Seulement cette fois, le visage associé à cette voix semblait apaisé, comme si elle venait en paix. Tu laissas tomber la brosse de ta main, le visage marqué par la surprise.

MadameClay|Bonjour caporal chef T/n.

     D'ordinaire, tu n'étais pas quelqu'un d'impolie. Mais cette fois, l'apparition soudaine de la femme t'avait tellement pris de court que tu fus incapable de lui répondre. Ton expression sembla l'amuser et pour cause elle t'adressa un sourire.

𝐎𝐁𝐒𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant