CHAPTER I : Le contrat de l'ombre

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POV Adriana

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POV Adriana

La lueur du soleil matinal glissait doucement à travers les barreaux de la petite fenêtre de ma cellule. Assise sur ce lit étroit, je contemplais ce rayon fugace, cherchant un soupçon d'espoir dans cet endroit sinistre et inhospitalier. Les murs grisâtres semblaient emprisonner non seulement mon corps, mais aussi mon esprit tourmenté.

Je considérais fixement le sol de la cellule étroite et sombre qui était devenue ma maison depuis deux années. J'avais l'habitude du bruit assourdissant des portes qui se refermaient, du tintement des clés dans les serrures, et des cris de mes compagnes de cellule. Mais aujourd'hui, la prison semblait plus oppressante que jamais. Et ce silence en était probablement la raison principale.

Les souvenirs de mon enfance étaient enfouis renforcés en moi, des souvenirs qui hantaient mon âme chaque jour de ma vie.
Les abus que j'avais subis de la part de celle que j'aurais dû appeler "maman" avaient laissé des cicatrices indélébiles sur mon cœur jeune et fragile. Ainsi que sur mon corps.

Le tintement des clés dans le couloir a annoncé l'arrivée des gardiens. Le bruit métallique était comme une symphonie macabre, me rappelant ma condition d'emprisonnement. Je levai lentement les yeux, me préparant à affronter une autre journée dans cet univers carcéral.

Pourtant, ce jour-là, quelque chose d'inhabituel allait se produire.

Je me retrouve face à face avec un homme distingué, vêtue d'un costume bien taillé, portant une expression troublée sur son visage. Son regard se fixa sur moi, ses yeux s'élargissant d'incrédulité.

- "Célène..." dit-il dans un chuchotement, que j'entendis tout de même.

- "Est-ce vraiment toi ?" murmura-t-il, sa voix trahissant un mélange de choc et d'espoir.

Je plissai les yeux, perplexe. Je me demandais pourquoi cet homme me confondait avec une certaine Celene. Mais j'ai surtout la certitude de ne l'avoir jamais rencontré auparavant.

Intriguée, je répond prudemment :

- "Je m'appelle Adriana, pas Celene. Je pense que vous faites erreu-."

L'homme semblait déconcerté, mais un éclair de détermination traversa son regard. Il recula ensuite hâtivement, quittant le couloir avec les gardes, et me laissa ainsi perplexe debout devant les barreaux. 

Je ne mis pas longtemps à l'oublier pourtant, j'ai d'autres questions qui trottent dans ma tête, et ce n'est pas anormal de faire face à ce genre d'individus de temps à autre, on est en prison après tout.

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Le lendemain je fus réveillé par une forte voix qui m'appelait:

" Salvatore ?! " cria une gardienne d'une voix autoritaire.

 Dans un premier temps, perplexe je n'avais pas fait attention qu'il s'agissait de moi.

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