04. À la rencontre du parrain

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Hana

Bordeaux. Le lendemain. 13h43.

Je me sursautai grâce à mon téléphone qui sonnait.

C'était Barlas.

Mais putain, qui est éveillée à cette heure-là ?

Hier après avoir fini tout mon paquet de cigarette, je suis rentrée chez moi et me renfermai dans ma chambre, comme toujours.

Et je me demande encore si c'était un cauchemar.

Je pris mon téléphone entre les mains alors que j'étais allongée sur mon lit.

Dix-sept appels manqués.

Mais c'est un fou lui.

Je raccrochai l'appel puis ramenai le téléphone vers l'oreille.

- Allo ? Interpelai-je avec une voix à peine réveillée.

- PUTAIN POURQUOI TU N'OUVRES PAS ! Cria Barlas à travers l'écran.

Je sursautai et me levai à moitié sur mon matelas.

- Qu'est-ce qu'il y a encore ? Demandai-je en soufflant d'agacement.

- Le parrain t'appelle depuis des heures, pourquoi tu n'ouvres pas ?! Me questionna-t-il furieusement.

- Je dormais. Répondis-je en reposant mon dos sur le lit.

- Il est presque quatorze heures, y'a pas à dormir jusqu'à cette heure-là. Bref, il veut te voir, viens au plus vite possible. Ordonna-t-il avec une voix beaucoup plus calme.

- Au manoir ? Demandai-je en ramenant ma main sur mes cheveux.

- Oui. Répondit Barlas, avant que je raccroche.

Je remis mon téléphone sur la table de chevet puis me levai du lit.

J'ouvris mes rideaux ensuite ma fenêtre.

C'était tellement bien de respirer du nouvel oxygène, de bon matin surtout.

Je reculai quelques pas pour atterrir à mon armoire que j'ouvris pour retrouver mon coffre-fort.

Je tapai le code puis cherchai mon ancien Nokia. Évidemment, je n'utilisais pas mon téléphone tactile pour appeler mes connaissances du cartel.

Je rattrapai mon dumbphone puis l'ouvrais.

Léon m'avait appelé deux fois.

Putain, je suis sûr qu'il est énervé.

Lui, il donne que deux chances, pas trois.

Et sûrement, Barlas m'avait appelé en cachette.

Donc, je devais partir au plus vite.

Je mis un jean noir puis un t-shirt noir. Des chaussettes blanches et des air force 1 blanche.

On n'a pas le droit de s'habiller trop coloré. On n'a pas de code vestimentaire, mais c'était pour maintenir de la sériosité le plus possible.

Et de toute façon, j'adorais m'habiller en noir.

Ensuite, je me dirigeai vers la salle de bain pour laver mon visage, me brosser les dents et les cheveux. Je les laissais détacher puis repartis dans ma chambre.

Je rattrapai ma trousse de maquillage puis me maquillai.

Je fis un truc simple au plus vite et me levai.

Je pris mes deux téléphones, un couteau que je pris de mon coffre-fort et le mis dans ma poche. Et rattrapait ma veste en cuir à fermeture qui était sur le crochet de porte.

LallaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant