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Oriella

Une semaine s'était écoulée depuis ce jour où Gave avait lâché ces mots qui résonnaient encore dans ma tête : "J'aime Stacy." Je n'arrive toujours pas à y croire. Mon propre frère, amoureux de celle que je désire sexuellement. Chaque fois que j'y repense, un mélange de colère et de frustration me trouble.

Je l'évite depuis, tout comme Stacy. J'essaye de me convaincre que les ignorer me protégerait de cette douleur, mais ça ne fait que l'amplifier. L'idée qu'ils puissent être ensemble me ronge. Les rumeurs sur eux n'avaient jamais eu d'impact sur moi. Après tout, elles n'étaient que des murmures sans fondement. Mais maintenant... c'est réel. Gave l'avait dit, affirmé avec une certitude qui me glace. Et moi, je reste là, enfermée dans cette chambre, incapable de déterminer une solution.

Je fais les cent pas entre ma table et la porte, hésitant à partir, à fuir cet étau qui se refermait autour de moi. Mais je n'arrive pas à avancer. Le poids de cette réalité était trop lourd, m'immobilisant. "J'aime Stacy." Encore et encore, ces mots me transperçaient. Je sers les poings, essayant de contenir les émotions qui m'étouffaient. Je refuse d'imaginer Stacy et Gave ensemble, c'est au-delà de tout ce que je peux supporter.

Narratrice

Trois coups résonnèrent à la porte, figant Oriella sur place. Elle fixa l'origine du bruit avant de permettre à la personne d'entrer. Stacy apparut, vêtue d'un pyjama dévoilant délicatement sa clavicule et ses jambes.

— Tu ne dors pas ? demanda Stacy.

— Non... je n'y arrive pas.

La voix d'Oriella était un murmure empreint de sensualité, et un désir interdit grandissait en elle. Incapable de résister, elle s'approcha de l'objet de tous ses désirs, caressa doucement ses joues, puis verrouilla la porte. Leurs lèvres se retrouvèrent dans une étreinte passionnée, sans perdre une seconde. Leurs mains s'empressèrent d'arracher les vêtements qui leur semblaient désormais encombrants.

Stacy mordit le cou d'Oriella, descendant lentement vers sa poitrine, torturant ses tétons de ses dents. Oriella humidifia ses doigts avec sa propre salive, avant de caresser le dos de sa partenaire, qui frissonna sous ses griffures. Le souffle coupé, Oriella taquina l'entrée de l'anus de Stacy avec ses doigts encore humides, provoquant un frisson de plaisir chez cette dernière.

Stacy abandonna sa poitrine et leva un visage obscène vers Oriella, l'expression de désir pur gravée sur ses traits. À ce moment précis, Oriella comprit qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible. Alors, elle s'abandonna totalement à Stacy.

Par AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant