Chapitre VI : ×::: espoir :::×

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Pdv : Ava

Je me relève avec difficulté le bras autour du cou de Aiden.

Mes jambes me font affreusement mal, et respirer me brûle littéralement de l'intérieur...

J'ai donné mon adresse à Aiden... bordel...

Une fois devant le portail de ma maison, les larmes commencent à descendre de mes joues.

papa...aide moi..aime moi.

Il a fallu qu'il la préfère à moi, qu'il la choisisse.

Je la hais. Et je ne peux rien faire. Je ne suis qu'une lycéen, non, un jouet, une poupée, la leur.

-bon je te laisse ici. Lance t'il

Quand je détache mon bras de son emprise je m'écroule sur le sol, mais impossible de crier alors que la douleur résonne dans tous mon corps.

-Roh. Râle Aiden
Il t'on pas touché les jambes, abuse pas.

Mais j'ai mal bordel.. j'ai trop mal..
Au cœur, au ventre, aux joues, aux jambes, à la gorge...

Aiden...

-Je... à peine ai-je prononcé un mot que du sang coule sur le sol bétonné.

-Arrête de parler, t'es conne ou quoi ?

-Je..

la douleur, c'est mon quotidien, j'ai pas mal...j'ai pas mal...j'ai pas mal... Me répétais-je

-Désolé... Aiden.

Pour tout, désolé de vivre, si je te répugne tant que ça.

Désolé d'être conne,
Désolé d'être si susceptible,
Désolé d'être si débile,
Désolé d'être si maigre,
Désolé d'être si moi,
Désolé d'être celle que je suis,
Désolé d'être si moche,
Désolé d'être un «sac d'os»,
Désolé d'être gênante,
Désolé de sourire,
Désolé de respirer,
Désolé d'être née.

Désolé...

-Tu raconte que de la merde, allez rentre chez toi.

Son expression à changée...comme si la culpabilité le rongeait à présent, c'est bien la première fois que je lis sa sur son visage.

Ce sentiment qui grandit dans ses yeux me réconforte en quelque sorte.

La porte de chez moi, s'ouvre brusquement.

Aiden se cache derrière des buissons son regard s'assombrit de nouveau, il pose son index sur ses lèvres, pour m'indiquer de la fermé.

Mon père m'aperçois et se dirige vers moi.

-Tu fous quoi ! Où t'étais? On c'est inquiétés !

Bien sûr, voile toi la face papa, continue de ne pas y prêter attention.

Je regarde du coin de l'oeil ,Aiden semble étonné.

-Lève toi.

il passe le portail et me tire par le bras.

Aiden a disparu.

-Tu me racontes tout à l'intérieur.

Une fois dans la maison je déchausse mes pieds,

Maël est sûrement entrain de dormir et ma belle-mère se tient droite dans le salon les bras croisés.

-Tu t'es blessé à la jambe ? Lance mon père

Hope to dieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant