La vente aux enchères

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Je m'installa sur mon siège et pris la pancarte avec le numéro qui m'étais destiné afin de pouvoir enchérir.


Malheureusement pour moi le temps fut long avant l'oeuvre que je désirai et mon verre de champagne était vide... De plus les clients étaient encore nombreux malgré mon espoir de les voir s'en aller suite aux œuvres précédentes acquises par d'autres.


Je fus prise d'une bonne énergie lorsque je vis enfin l'oeuvre que je devais obtenir apparaître à l'écran et enfin se matérialiser devant moi. J'adore cette sensation quand je vois mon but se pointer devant moi.


Mon m'avait donné un budget de 1 600 000 $. Les enchères ne commençaient seulement qu'à 500 000$ et nous ne fûmes qu'une dizaine à enchérir ce qui était de bon augure. Je prévenais toujours mes clients que c'était quitte ou double comme boulot et que je devais malgré tout être payer mais si je remportais l'oeuvre je gagnais également une commission là-dessus.


Très vite l'enchère monta et les acheteurs s'épuisèrent une fois passer les 1 000 000 $ . Je fus sur le point de l'emporter lorsque j'entendis :


- 1 100 000$ !


Je me retournai et vis un magnifique homme que me fixai avec un petit sourire d'emmerdeur.


- 1 200 000 ! répliquai-je


Les yeux passèrent ainsi de l'homme à moi comme dans un match de tennis.


- 1 300 000 lança-t-il avec assurance.


- 1 400 000 dis-je en commençant à m'impatienter.


- 1 500 000 continua-t-il sans me quitter du regard.


- 1 600 000 criai-je presque en priant pour qu'il lâche l'affaire.


Je le fixai presque avec un air de défit et il ne me lâchai pas du regard non plus jusqu'à la dernière minute avant de cesser cette masquerade.


Une fois que je fus certaine que l'oeuvre soit bien emballée je retournai dans la grande salle via un long couloir.


- Contente de l'avoir emporté ? entendis-je dire une voix grave.


Je me saisis et me retournai. Je vis l'homme de la vente.


- Certainement ! Et vous je devine que vous êtes content de votre prestation qui m'a bien ennuyé lui dis-je avec un sourire.


- Un peu oui avoua-t-il.


- Pourquoi avoir fait cela ? Vous ne vouliez même pas cette oeuvre lui demandai-je en riant et un peu confuse.


- Je souhaitais attirer l' attention de quelqu'un répondit-il simplement.


- Eh bien je suis ravie de vous y avoir aider dans ce cas ! Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée et au plaisir de vous recroiser à une autre vente.


- Autant pour moi me dit-il avec un sourire avant de se retourner et de s'éloigner dans le couloir opposé au mien.

Dangerous curvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant