Visite surprise

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J'étais chez moi à travailler mais je ne pouvais m'empêcher de penser à Adam et lorsque j'avais réussi à le faire sortir de ma tête, l'invitation de sa mère pour la vente aux enchères était arrivée ce qui m'avait replongé dans mes pensées pour lui.

J'étais choquée, avec le recul, de notre facilité à converser après la scène dans les loges du théâtre. Il me plaît, du moins physiquement et le feeling passe bien, du moins de mon côté. Je ne sais que trop bien que les hommes savent bien simuler ce genre de sensations malheureusement.

Je faisais le tour des sites en ligne de galeries afin de voir les nouvelles entrées lorsque on sonna à la porte. J'eus un moment de surprise et me dirigeai vers la porte. Je regardai via le judas et bien sûr c'était "lui" qui se trouvait derrière ! J'ouvrai la porte.

- Adam ? Mais comment as-tu eu mon adresse ? lui demandai-je surprise.

- C'est un secret ! Mais sinon je vais bien, merci ! Et toi ?

- Excuse-moi, vas-y entre. l'invitai-je.

- Merci !

Il me fit la bise et entra à son aise et alla s'installer sur un des tabouret au bar qui donne sur la cuisine. Je me plaçai de l'autre côté et le regardai avec humour. 

- Qu'est-ce-que je vous sers jeune homme ? 

- Quel est la spécialité de la maison ? 

Je le vois vite plonger le regard dans mon décolleté mais se reprendre immédiatement. 

- Alcool ou soft ?

- Il n'est que 14 heures de l'après-midi Victoria ...

- Ah oui donc un soft ! riai-je. Un expresso ?

- Parfait pour moi ! 

Je lui fis une expresso à l'italienne et le lui servit. Il en bu une gorgée et fit les gros yeux en me regardant.

- Il est excellent ce café ! 

- Fait à l'italienne mon beau ! Le café était un rituel sacré pour ma mère et souvent je la regardai faire et c'est finalement resté.

- Tu diras chapeau à ta maman ! 

- Merci ! Mais j'imagine que tu ne t'es pas déplacé jusqu'ici pour me complimenter sur mon café donc crache le morceau ! 

- Et pourquoi pas pour ton café hein ? 

Je lui lançai un regard appuyé assorti à un petit sourire.

- Ok ok bella, à vrai dire je voulais te demander un petit truc.

- Je t'écoute.

- Tu vas avec quelqu'un à la vente aux enchères pour ma mère ? Parce qu'il semblerait que ça soit une soirée et j'ai moi-même une invitation mais aucune cavalière...

- Serait-ce une invitation que tu tentes là ? 

- Oui effectivement.

- D'accord mais dis moi, pourquoi j'accepterai ton invitation ? 

- Et pourquoi pas ? 

- Parce que, pour commencer, j'y vais pour le boulot et je n'ai pas besoin de distraction comme ça ... dis-je en dirigeant mes mains dans sa direction de haut en bas. 

- Quoi comme ça ? demanda-t-il avec provocation.

- Tu ne vas pas recommencer avec ton narcissisme hein ! j'éclatai de rire.

- J'arrête si tu acceptes de venir avec moi à cette vente. 

- Oh hahahahahahahaha ! Comme si cela allait me pousser à dire oui, avec du chantage ! Essaie toujours beau mâle ! 

Je le laissais sur son tabouret et retournais dans mon bureau où je m'installai et recommençais à bosser. J'entendis des chipotages et puis des pas se diriger vers mon bureau. Lorsqu'il arrive à hauteur de la porte il a retiré sa veste et ses chaussures ainsi que ses chaussettes et affiche un sourire faussement innocent. Il passe une main dans ses cheveux en batailles et me regarde.

- Tu as envie de passer ta main dans mes cheveux ? 

Je le regarde et essaie de ne rien laisser paraître et il semblerait que cela fonctionne car il décide de continuer.

Il commence à déboutonner sa chemise en silence et m'observe attentivement alors que mon regard est braqué sur ses mains. Lorsqu'il a fini, la vue sur son torse me donne chaud mais je continue de rester neutre. Il fait glisser sa chemise le long de ses bras et se retrouve complètement torse nu avec uniquement son pantalon. Il est incroyablement bien bâti sans être body builder. 

Mon dieu ! Je commence à avoir chaud ! Je continue à rester, du moins à essayer, de rester indifférente mais je crois savoir qu'elle sera la prochaine étape et là ça en sera trop ! Il continue à me regarder et demande avec arrogance : 

- Tu veux passer ta main sur mes abdos ? 

- Non merci dis-je calmement. 

- Ok.

Et là c'est le drame ! Il commence à défaire sa ceinture et déboutonner son pantalon.

- Stop ! je crie. Ça va je vais venir avec toi à cette soirée mais rhabille-toi st'il te plaît.

- Tu es sûre que c'est ce que tu veux ? me demande-t-il avec un grand sourire. 

Je le regarde avec insistance comme une mère attendant quelque chose de son enfant. Il se résigne et ramasse sa chemise qu'il enfile sans reboutonner et viens se poser sur la chaise en face de moi en me regardant.

- Quoi ? je lui demande.

- Rien du tout bella mais je crois que je vais devoir y aller, j'ai du boulot aussi.

- Ah bon ? 

- Eh oui ! Tu pensais quoi ? 

- Je ne sais pas ce que tu fais, tu ne m'en as pas parlé la dernière fois.

- Je tiens plusieurs cabaret/club et donc comme tu t'en doute, je vis beaucoup la nuit, autrement dit, ma journée commence bientôt pour moi. Je dois donc à grand regret te quitter bella mais ce n'est que partie remise, bien évidemment ! me dit-il avec son plus beau sourire qui est contagieux. 

- Génial, je passerai voir ça un jour ! Je compte sur toi ! je lui dis en lui faisant un clin d'œil.

Il se rhabille et je l'accompagne jusqu'à la porte en ayant une petite idée derrière la tête. Il me regarde intensément ce qui me donne encore plus envie de faire ce que je souhaite.

Je rejette mes cheveux sur le côté et m'appuie de manière faussement nonchalante contre le chambranle de la porte d'entrée. 

- Ton petit numéro de tout à l'heure m'a donné chaud en vrai et je dois avouer que l'effet "culotte qui démange" que tu dégages fait effet sur moi en ce moment même...

Il me regarde avec des yeux noirs de désir et passe son pouce sur sa lèvre inférieur. Je déboutonne la moitié de mon chemisier laissant apparaître le haut de ma poitrine et mon soutien-gorge et passe un doigt sur la jointure de mes seins. Il inspire brusquement et profondément. 

Il essaie de m'attraper d'un geste vif mais je suis plus vive encore et réussis à esquiver puis je m'approche de lui et pose mon index sur son torse. Je le pousse et il recule lentement. Je prends mon air autoritaire mais joueur :

- Alors écoutes-moi bien beau mâle ! La prochaine que tu me fais un chantage pareil, je t'en ferai davantage baver, compris ? 

- Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'une véritable torture... dit-il en déglutissant.

- Crois-moi sur parole, ça peut l'être ! 

Il se trouve désormais dans l'ascenseur où je l'ai amené sans qu'il s'en rende compte et les portes se referment sur lui alors qu'il se précipite pour essayer d'en sortir.


Dangerous curvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant