Bonjour à vous et bienvenue sur le premier chapitre de ma fanfiction. Samilia fait enfin son apparition et j'espère que vous apprécierez ce personnage. Si joint, un dessin d'elle fait par mes soins.
Sans plus attendre je vous souhaite une bonne lecture
O~O
Samilia Grindelwald le savait très bien, cette vision ne présageait rien de boy pour elle et aurait sans doute dû la dissuader de sortir ce soir. Oui mais voilà, cela faisait déjà un mois que les vacances d'été avaient commencé et elle n'avait pas réussi une seule fois à voir ses deux meilleures amies. Heureusement, la donne était en train de changer vu que, ce soir, elles avaient rendez vous dans un vieu pub abandonné.
C'est donc en mettant de côté sa vision et son mauvais pressentiment qu'elle descendit par la fenêtre de sa chambre. Elle s'accrocha au lierre en priant de toutes ses forces pour qu'il ne lâche pas et finit par tomber dans les parterres de fleurs de sa tante. Au moins elle était sur de sentir bon.
Une fois sur pied, elle courut vers le centre ville sans se retourner. Il était hors de question qu'elle regarde la maison trop colorée de tante Katherina pour, dans le pire des cas, la voir au bas de la porte en train de lui lancer son fameux regard-de-la-mort-qui-tue. Elle n'était pas méchante, juste trop collante et à cheval sur les règles.
Mais vu que notre adolescente n'était pas très endurante, elle fut fatiguée au coin de la rue et se décida à marcher.
Sam, car c'était comme cela qu'on l'appelait la plupart du temps, était une fille de quinze ans qui n'avait rien de normal. Il faut dire que les mots "normal" et "Grindelwald" n'ont jamais vraiment collé ensemble.
Elle était différente par son esprit très ouvert et toujours à la recherche de vérité mais aussi par ses yeux. L'un était clair comme un ciel d'été et l'autre était sombre comme une nuit d'hiver. Comme son arrière grand père Gellert Grindelwald.
D'après sa mère, elle avait le même tempérament que lui. Toujours à chercher ce que les autres veulent cacher et éprise de justice et de liberté. La seule différence notable qui faisait qu'ils ne seraient jamais pareil était le fait que le pouvoir n'intéressait guère l'adolescente qui préférait s'en tenir le plus loin possible. Pas de soif de pouvoir, pas de magie noire pour conquérir la terre et pas de mini Gellert Grindelwald.
Une fois arrivé dans le bon quartier, elle n'eut aucun mal à trouver le bar. À une époque, il avait dû être beau et accueillant, mais maintenant il tombait en ruines. La pancarte ne tenait plus que par un seul clou et les chaises de l'ancienne terrasse étaient faites de bois pourris, ce qui donnait au lieu un côté maison hantée ou scène de crimes.
Apparemment, il avait fermé après que les moldus qui y travaillaient aient été victime d'une farce par des sorciers. Une histoire de poudre d'obscurité instantané du Pérou et de la disparition mystérieuse de cinq personnes dans les années trente. Bref, rien de bien rassurant. Surtout que les victimes n'était jamais revenu, comme si elles s'étaient volatilisées.
Mais Sam n'hésita pas une seule seconde à ouvrir la porte qui grinça dans le silence de la nuit en provoquant une sorte de cri strident. Elle entra et ferma derrière elle puis s'avença dans l'obscurité du pub. Elle se dépêcha d'allumer sa lampe torche et continua sa route.
Il était vrai quelle était terrifiée mais il était hors de question pour elle de le montrer. Une Grindelwald n'a jamais peur de rien. Enfin, en théorie ...
Soudain, un bruit sourd résonna sur sa droite. Comme un objet qu'on aurait fait tomber accidentellement sur le sol. Elle appela ses amies mais, personnes ne lui répondit. Puis un autre son résonna, mais sur sa gauche cette fois. Elle tenta de cacher le plus possible le tremblement de sa voix quand elle cria que ce n'était plus drôle mais il était toujours perceptible.
VOUS LISEZ
Tout droit, direction le passé. [ Tome 1 : 1976 ]
FanfictionEn 2022, Samilia Grindelwald, une adolescente plutôt bizarre, décide de retrouver ses deux meilleures amies dans un pub abandonner. Malheureusement leurs retrouvailles tournent au désastre et les voilà expédiées tout droit dans le passé. En 1976, el...