[ 3- La fille d'en face ]

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Voilà le troisième chapitre de cette fic. J'espère qu'il vous plaira. Merci d'être encore là en train de lire parce que je sais que c'est un peu bizarre ce que j'écris.

Bref, bonne lecture à vous.

O~O

Cela faisait maintenant une semaine que nos trois héroïnes étaient arrivés en 1976. Chacune s'étaient plus ou moins habitué à cette époque. Sam étant sûrement celle qui s'y sentait le mieux. Tous les jours elle sortait dans le chemin de Traverse ou dans les rues de Londres pour fuir les disputes des deux autres et leurs plaintes quotidiennes.

Elle passait ses journées dans des bibliothèques ou dans des parcs à lire des livres ou des articles pour s'informer le plus possible sur les évènements qui ne s'étaient pas encore produits. Elle n'osait imaginer ce qui se passerait si elle parlait accidentellement à quelqu'un de quelques choses qui n'était pas encore arrivé.

Sasha quand à elle ne se plaisait pas du tout ici. Elle avait passé les premiers jours à chercher du wifi ou de la 4G sans grand succès. Elle en était la seule étonnée d'ailleurs. Lors du quatrième jour, le pire jour de toute sa vie d'après elle, son portable était tombé en rade de batterie. Ne sachant plus quoi faire de ses journées, elle avait commencé à se laisser dépérir dans son lit en se plaignant sans arrêt du train qui faisait trembler les murs.

Delphi s'était mise à la recherche de toutes les informations qu'elle possédait sur son père dès le premier jour. On l'avait vu disparaitre dans l'allée des embrumes dès le midi pour ne la voir revenir que trois jours après. La Graves l'avait harcelé de question durant la suite de la semaine et leur chambre s'était transformé en véritable terrain miné. À tout moment on pouvait se prendre une chaise ou un livre lancer par l'une des filles. Apparemment la Jedusor n'avait répondu à aucune de ses questions, mettant dans une rage folle l'américaine.

- Pourquoi tu veux pas me répondre, s'écria t'elle avec rage.

- Peut être parce que ça ne te concerne pas, cria son ennemie. Il faut que tu arrêtes de croire que tout vas te tomber tout cuit dans le bec, Mademoiselle Pourri-gâter.

Préférant ne pas se mettre entre elles vu que la dernière fois qu'elle avait essayé elle s'était prise le portable de Shasha en pleine tête, Samilia préféra sortir. Malheureusement pour elle, il pleuvait des cordes dehors, l'empêchant de sortir s'aérer l'esprit.

Préférant le silence du couloir plutôt que le bruit du bar, elle décida de s'y installer. Personne ne l'embêterait et si c'était le cas elle n'aurait qu'à lancer un regard noir au malandrin.

Elle s'assit dos au mur et posa son livre sur ses genoux, prenant soin de cacher la couverture vu qu'il n'était pas encore sortit. Elle réussit à ne pas être dérangée durant deux bonnes heures avant qu'un bruit ne l'interpelle

À quelques mètres en face d'elle se tenait une fille qui devait sûrement avoir son âge. Elle avait de beau et long cheveux blond ainsi que deux sublimes yeux bleus. Un bleu semblable à celui d'un ciel dégagé d'été dans lequel aucun nuage ne traînait. Mais son teint était si pâle qu'elle ressemblait à un cadavre et les cernes sous ses yeux n'arrangeaient rien à son état.

L'inconnue fronçait les sourcils, apparemment quelques choses la tourmentait. Elle regardait sans arrêt le sol autour d'elle, comme si elle était à la recherche d'un objet. Elle finit par s'accroupir pour tâter le sol et regarder entre les lattes du plancher, provoquant une série de grincement.

Après cinq minutes de recherche acharné, elle abandonna et toucha ses cheveux pour en sortir une épingle. Elle se mit devant la porte et fit entrée l'épingle dans la serrure pour la faire bouger dans tous les sens, essayant manifestement d'ouvrir la porte de sa chambre. Malheureusement un sortilège de repoussement était installé dessus, empêchant toute intrusion. L'épingle fut projetée sur le mur d'en face, c'est à dire à quelques centimètres du visage de Sam qui était à deux doigts de voir sa vie défilé devant ses yeux.

Tout droit,  direction le passé.  [ Tome 1 : 1976 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant