Aaron est nouveau dans son lycée. Sunako, une camarade de classe, va l'aider à s'intégrer dans l'établissement et va lui présenter sa bande d'ami. Aaron va la rejoindre et profité de sa vie d'adolescent de dix-sept ans avec eux.
Mais parmi les memb...
Le jour se levait. Les rideaux filtraient la lumière du soleil mais Ely fut quand même réveillé par la luminosité.
La journée commence déjà mal.
Il se leva et descendit prendre son petit déjeuner. Sa sœur était partie travailler et ses parents n'étaient pas là non plus. Il était seul. Il mangea son petit déjeuner, dans le silence. Dès qu'il eut fini, il remonta. Ely ne s'habilla pas. Il se vautra dans son lit et prit son téléphone. Il traîna sur les réseaux sociaux. Tout se passait bien lorsqu'il vit une publication sur le compte Instagram de Sunako :
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su.yosh22 : Direction Daegu ! Il y a pas longtemps, l'un de mes potes m'a dit qu'il m'aimait. En plus, il sait que j'aime un autre et il continue de me harceler en m'envoyant des messages pour que je l'aime. Je vous jure, c'est trop chiant ! Alors pour penser à autre chose, je pars à Daegu.
Ely ne sut pas quoi faire. Elle mentait. Il ne lui avait pas envoyé de message depuis qu'il lui avait avoué ses sentiments.
Il regarda les commentaires.
user5263 : Mais quel c*n !
shin32lee : Bloque-le !
jelly_jilly : Dit-lui clairement que tu l'aimes pas, puis bloque-le.
jonghyun.948 : Va le voir et rue-le de coups.
moon_ko_ng : Porte plainte !
koohara_ : Le sal**d ! Bloque-le !
Des larmes commençaient à couler sur le visage de Ely. Tout le monde le détestait alors qu'ils ne connaissaient même pas la vérité. Il alla dans sa salle de bain et se regarda longuement dans le miroir.
Tout le monde me veut du mal ?! Pourquoi tout le monde me déteste ? Je n'ai rien fait. Je n'ai pas le droit d'aimer ? D'être comme tout le monde ?
Il se voyait pleurer, souffrir. Il cria et frappa plusieurs fois le miroir, le brisant en plusieurs morceaux. Après avoir complètement brisé la glace, il regarda ses mains qui saignaient. Il avait mal. Mais cette douleur n'était rien comparée à celle que son cœur lui procurait.
Ely s'assit sur le carrelage froid. Il remonta ses jambes sous son menton et croisa ses bras pour y enfuir sa tête. Il releva sa tête en entendant son téléphone vibrer. Il l'attrapa et regarda le message qu'une certaine Sol-A lui avait laissé sur Instagram.
sol34a : Sale con ! Comment tu oses harceler Sunako ?! De quel droit ?! Elle mérite pas ça ! Je sais que tu l'aimes mais arrête de faire ça ! C'est pas comme ça qu'elle va t'aimer, en fait ! Et même, elle t'aime pas et elle t'aimera jamais vu ton comportement de merde ! Elle l'a dit elle-même : elle pensait que t'étais son ami, mais non. J'espère que t'as le cœur brisé parce que c'est tout ce que tu mérites ! Tu me dégoûtes ! J'ai envie de vomir rien que de te parler ! T'es vraiment une ordure ! Je te souhaite rien d'heureux dans ta vie, salaud ! T'as compris ?! Fous la paix à Sunako ! Elle t'a rien fait alors arrête de la harceler !
Dès que Ely eu finit de lire le message, il le frappa sur le sol, hurlant de douleur.
- Téléphone de merde ! Sunako de merde ! Amour de merde ! Vie de merde !
Il se leva et lança son téléphone à l'autre bout de la pièce, hurlant une dernière fois.
- Fais chier !
Il se rassit et continua de sangloter en silence.
- Pourquoi ça m'arrive à moi... ? Pourquoi ? Pourquoi, putain !
Il se gifla.
Une fois.
Deux fois.
Trois fois.
Quatre fois.
Sa joue était rouge.
- Je me déteste. Je suis vraiment misérable. Je comprends pourquoi tout le monde me hait.
Ely se leva, se dirigea vers l'un des meubles et chercha à l'intérieur. Il en sortit un bac. Il l'ouvrit et fouilla entre les petites boîtes qu'il contenait. Lorsqu'il trouva, il sortit la boîte et la regarda un bout de temps.
- Je vais vraiment faire ça ?
Il regarda son téléphone détruit et le miroir dans le même état.
- Oui, je vais le faire. Je n'en peux plus.
Ely l'ouvrit et sortit une plaquette de la boîte de somnifères. Il attrapa un verre posé sur l'évier et le remplit d'eau. Il sortit tous les cachets de la plaquette et commença à les avaler un à un.
Si j'en prends vingt-sept de deux mg, ça devrai marcher. Ça fait cinquante-quatre mg en tout.
Ely termina d'avaler les médicaments et se dirigea dans sa chambres pour s'endormir éternellement.
