Le Départ....

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Pensé de Manon :

Le jour temps attendu est arriver, le jour du départ s'annonce charger. Je suis stresser, je suis réveiller depuis 4h car j'avais peur d'avoir oublier quelque chose.

Il 8h30 et il est temps de partir. Marc et Stéphanie nous emmène actuellement à l'aéroport. Je suis angoisser première fois que je prends l'avion.

Hugo qui est à côté de moi me tiens la main pour me rassurer. Depuis notre rapprochement hier, je doute de mes sentiments pour lui. Je me sens plus proche de lui, plus confiante et je me sent vivante. Cela me fait peur, m'engoisse car tout cela est nouveau pour moi, je ne sais pas ce que c'est l'amour. Je n'ai pas envie de lui confié mon cœur pour au final qu'il finisse détruit. Je préfère attendre.

J'écoute la musique qui règne dans la voiture car tout le monde est triste et angoissé de cette séparation qui va avoir lieu dans quelques minutes.

Marc se gare sur le parking et nous descendons du véhicule. Nous rentrons dans l'aéroport. 20 minutes plus tard nous attendons notre vol, Marc et Stéphanie décide de nous dire au revoir. Il commence par leur fils ce qui est totalement normale et finisse par moi.

- Ça va aller, Hugo va veiller sur toi ! Prenez soin de l'un et de l'autre, d'accord. Ma sœur viendra vous chercher à votre arrivée.
Soit heureuse ma chérie ! dit Stéphanie.

Marc me regarde et acquiesce. Je leur fait un câlin et les sert fort dans mes bras. Je les lâche quelque seconde plus tard et nous pleurons tous, pas Hugo évidemment qui reste de marbre.
Notre vol va décoller alors nous leur disons au revoir encore une fois et filons dans l'avion nous nous asseyons côte à côte.
Je pleure encore de cette séparation, j'étais attacher à eux. Je les traitait comme mes parents.

Mais voilà, nous partons de ce pays par ma faute....

Hugo me prend dans ses bras et me papouilles les cheveux.

- Merci Hugo, de me suivre !
- Je te suivrait partout mi vida !

Je le regarde et plonge dans ses pupilles verte ce que je n'avais jamais remarqué avant.
Je fini par m'endormir sur lui et nous arrivons à Barcelone. Comme prévu la sœur de Stéphanie est présente et nous conduit dans mon appartement. Nous sommes arriver et nous avons ranger nos affaires. Je me jette dans le lit que je vais partager avec Hugo ce qui me déçois pas au contraire. Je met Netflix et commence à mettre un film que j'ai déjà regardé plusieurs fois mais ça me manque quand même.
Hugo me rejoint 10 minutes plus tard avec des boissons et de quoi grignoter, il s'allonge près de moi et me serre dans ses bras.
J'adore être dans ses bras, je me sens en sécurité et cela me réconforte.

- Manon ?
- Oui ?
- Je crois que je t'aime ! lance-t-il

Je le regarde choquer de sa déclaration, il me regarde d'un air sérieux. Donc ça veut dire qu'il était sérieux. Oh mon dieu !!

- Il est trop tôt Hugo ! dis-je en m'écartant de lui.

Il me prend par la taille et se place au dessus de moi.

- Tu ne m'aimes pas ? demande-t-il déçus.
- Je n'ai pas dit ça, j'ai juste peur !
- Peur de quoi, mi vida ?
- De mes sentiments !

Il approche son visage du miens et caresse mes lèvres des siennes. J'ai peur, peur qu'il me brise le cœur que je ne sois plus la même. Je me raidis.
Mais un sentiment prend le dessus et me dit de me jeter dans ses bras et de le laisser m'embrasser.

Hugo s'écarte de moi mais je le prends par la nuque et l'embrasse, peut être que c'est une erreur. Mais je voulais être sûr que ce que je ressens pour lui n'est pas rien. Je l'aime mais j'ai toujours aussi peur que mon cœur soit totalement détruit comme il y a 12 ans. Certes c'est de l'amour inconditionnel mais mes parents je les aimais plus que ma propre vie.

Nous nous écartons à bout de souffle et il me regarde attendant une réaction de ma part.

- Hugo, ne me détruit jamais !
- Promis, mi vida !

Il me sert dans ses bras et m'embrasse le front. Je pense que maintenant il sait toute les peurs que j'ai et qu'il m'aidera à les surmonter.

Nous décidons de préparer à manger ensembles. Tandis qu'il fait cuire les pâtes. Je coupe les tomate et les oignons. Il chante tandis que la musique résonne dans l'appartement. Si les voisins ne sont pas venu se plaindre c'est que ce n'est pas dérangeant pour eux.

Soudain je sens un liquide froid sur ma tête, je me retrouve tandis qu'Hugo est tordu de rire. Je passe ma main dans mes cheveux et voit que c'est deux œufs. Je décide de prendre la farine dans le placard et de lui mettre dans sa tête.
Je court dans tout l'appart et me réfugie dans la salle de bain, je n'ai même pas de clés pour la fermer cette porte. Alors je me déshabille et ouvre le robinet de la douche pour me laver. La porte s'ouvre à la voler, je me retrouve en me cachant, Hugo se déshabille aussi.
Non, non et non stupide salle de bain sans verrou !!!!

Je prend la serviette et me couvre de celle-ci, je décide de sortir de la salle de bain mais Hugo me bloque le passage.

- Tu vas où babygirl ?
- Je sors pour que tu te lave ! dis-je en essayant de le regarder dans les yeux et pas son torse qui est bien foutu.
- Non on se lave tout les deux !
- Hugo s'il te plaît !
- OK, je sors fait là, ta douche !

Hugo sort de la salle de bain et je souffle et je reprend ma respiration. D'un côté, je me sens coupable de lui a voir dit non mais d'un autre je me sens soulager qui ne voyent pas mon corps meurtri de bleu et de cicatrice.

Je rentre dans la douche et me lave..... En oubliant ce qui vient de se passer à l'instant..

À suivre....

Seule, face aux passé... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant