Mi Vida..

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Pensé d'Hugo:

Jamais, je n'aurai pensé que Manon aurait perdu ses parents de cette manière. C'est vraiment terrible et triste. Manon est très courageuse, on lui a enlever son bonheur et elle vie dans un cauchemars. Tout devient claire dans ma tête, je vais tout faire pour qu'elle se sente mieux.

Je me lève sans réveiller Manon qui n'a pas fait de cauchemar cette nuit, je ne sais pas si c'est le fait qu'on soit dans un endroit qu'elle ne connais pas ou elle est épanoui ou si c'est le fait qu'elle met tout révéler. J'ai l'impression que c'est un peu des deux.

Je m'habille et descend aider ma mère a préparer le petit déjeuner. Je veux que Manon soit plus heureuse donc je dois trouver un moyen de la rendre heureuse.

- Maman ? je demande.
- Oui mon chéri !?
- Est ce qu'on peut rester plus longtemps, Manon à besoin de prendre du recul avec sa tante et je la trouve plus épanouie.
- Hugo, ton père travaille et je pense pas qu'il veuille.
- Mais si toi tu reste et que papa vienne nous chercher plus tard c'est pas grave ?
- Je vais y réfléchir, je ne promet rien.
- Merci maman !

Je dresse la table sans remettre le pied sur le sujet. On pourrait même fêter l'anniversaire de Manon ici comme c'est dans quelques jours. On part dans à peine une semaine, maman pourrait au moins m'aider. Malgré que j'ai 17 ans on ne peux pas tout faire. Je suis pas majeur, cette année j'ai passer le code je l'ai eu haut les mains mais il me reste le permis à passer et ça je le passe que dans 8 mois maintenant.

Donc je dois me contenter de ma mère malgré que je veux être autonome. J'ai trouver du travail à Barcelone pour pouvoir payer le loyer une fois que j'aurai mes fiches de paie malgré que mes parents payerons les 2 premiers mois je veux quand même être indépendant.

Manon, descend les escaliers en larmes,je n'aime pas la voir comme ça. Je pose ce que j'ai dans les mains et me précipite vers elle pour la prendre dans mes bras. Pourquoi une femme doit-elle souffrir autant ?

- Qu'est ce qui se passe babygirl ? je chuchote dans son oreille.

Elle ne me répond pas alors je me tourne vers ma mère.

- Maman, on reviens, on va se balader ! dis-je.

Je la prends par les épaules et je l'emmène loin de la maison. Nous arrivons à la plage et nous nous asseyons au même endroit qu'hier.

- Dit moi Manon ? je demande.
- Je fais de nouveau un cauchemar et quand je me suis réveiller, j'ai reçu un message de ma tante par laquelle elle savait que j'étais vivante et que si elle me trouvais...

Elle fond de nouveau en larmes. Je la sert plus fort dans mes bras.
Putain mais j'ai jamais vu une tante aussi conne et méchante dans notre famille, on a pas le droit de se comporter comme ça sinon tout le monde la vire de la famille et ça fini mal.

- Chuuut... Elle ne te fera rien Manon, retiens ce que je t'ai dit hier que je te protégerai et que plus rien ne t'arriverai.
- Je sais mais elle a failli me tuer.
- Tu veux qu'on partes ?
- Oui, je veux partir loin d'elle.
- J'ai demandé à ma mère si on pouvais rester là jusqu'à notre départ mais on va partir avant ça va aller.
- Tu as demandé de rester ici ? demande-t-elle ébahie.
- Oui, elle a dit qu'elle allait réfléchir.
- Je ne veux pas retourner là bas.
- Je comprends, je vais en parler à ma mère.
- Tu sais Hugo, ça fait bizarre de trouver une personne qui me comprend.
- Je n'aime pas ce que tu as endurer. Le fait qu'on t'ai fait du mal me terrifie.

Elle ne dit rien et reste muette. Je me contente de la réconforter et de regarder l'horizon. Je dois convaincre ma mère qu'il faut qu'on reste là jusqu'à ce qu'on parte de la France.

Nous sommes revenu une heure plus tard à la maison.

- Vous avez faim les enfants ? demande ma mère.

Nous nous dirigeons tout les deux dans la cuisine et nous nous asseyons côte à côte. Elle nous distribue un jus d'orange et des crêpes, Manon se jette dessus et étale du Nutella dessus.
Elle s'arrête et me regarde d'un air désolé,elle regarde ma mère et elles éclatent toute les deux de rire.

- Ne m'en voulez pas Stéphanie mais j'aime les crêpes et je viens de me rendre compte que j'ai faim.
- Mange ! Sort ma mère.

Ma mère s'apprête à partir quand elle se stoppe et dit :

- Hugo, Manon, on a pris la décision de rester ici jusqu'à ce que vous partiez.
- Merci maman ! dis-je reconnaissant.
- Merci Stéphanie, en tout cas cette endroit est magnifique. dit Manon, qui a l'air d'être soulager.
- Ravie que ça te plaise ma chérie. dit ma mère.

Elle se retourne choquer du surnom que la mère vient d'employer.

-Excuse moi Manon.
- Ah non non, je suis juste étonné c'est la première fois depuis... Enfin ça me fait bizarre.
- D'accord.

Elle nous laisse seule, elle abandonne sa crêpe et se tourne vers moi.

- Je crois que j'ai vexer ta mère !
- Non pas du tout, elle va s'en remettre et maintenant qu'elle t'a appelé Ma chérie , elle t'appellera comme ça.
- Comme toi ?
- Non moi c'est parce que tu es belle et tu ressemble à une babygirl.
-Trouve plutôt un surnom espagnol alors ! dit-elle.
- Pas de soucis.

Je réfléchis à un surnom espagnol que je n'abandonnerai pas.

- Pourquoi pas Mi Vida ?

Elle recrache son jus d'orange et me regarde rouge comme une tomate et choquer de se surnom que je compte bien lui donner.

- Reste sur babygirl. dit-elle les joues rouges.
- Eh non se sera Mi Vida.

Je la tourne vers moi grâce au tabouret rotatif.

- Fais gaffe tu rougis ma belle !

Elle me tape l'épaule, je lui fait un bisous sur la joue et me lève pour me diriger vers ma chambre.

À suivre...

Seule, face aux passé... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant