Les Menaces...

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Pensé de Manon :

Je rentre dans la voiture et ne dis rien. Elle démarre la voiture et nous nous retrouvons dans un endroit désert où personne ne vient là à part pour dormir ou uriner dans la nature. Elle descend de la voiture alors je décide de faire de même.
-Tu étais où hier soir ? me demande-t-elle.

Je la regarde pour décrypter de la colère ou autre mais rien elle reste indemne.

- Chez un ami. dis-je.
- Chez Hugo alors !
- Oui.
- Pourquoi tu fais ça !? demande-t-elle froidement.
- Mais tu m'as enfermé ! dis-je écœuré.
- C'est pour ton bien, Manon.
- Mais pour mon bien de quoi ! Tu m'enferme alors que je n'ai rien fait de mal, je voulais juste aller à la plage pour m'aérer et toi ta décider de m'engueuler et de me punir j'ai 16 ans !
- Rien à foutre que ta 16 ans ou non, tu vas fermer ta gueule et tu vas faire ce que je t'ordonne ! T'es bien comme ton crétin de père, une imbécile et une hypocrite ! dit-elle énervée.

Je découvre le visage de la vrai tante diabolique qui détestais mon père et qui m'a pris pour me faire payer à la place de mon père. Mon père n'a jamais rien fait, ma grand-mère m'a dit ce qu'il faisait quand il était plus jeune, c'était un bosseur, qui aidait les gens dans le besoin et qui aimait tout le monde malgré leur comportement hypocrite.
Mais ma tante était juste jalouse que mon père soit apprécier et pas elle.
Elle m'a jamais fait voir son comportement de merde jusqu'à aujourd'hui. Elle m'aimait, maintenant plus rien comme si elle me détestait.

- Alors je ne vais pas te le dire 2 fois. Tout ce que je te dirai, tu le feras, pour commencer plus de lycée, plus d'amis, de toute façon on t'oubliera très vite. Et le premier débordement je te vire !

Quoi ? Mais Manon réagit ?!

- Tu n'as pas le droit de faire ça !
- Ah bon qui m'en empêche ? demande-t-elle.
- Personne !
- Voilà !

Elle s'approche de moi, d'un air diabolique et je recule. Elle me fait peur je n'arrive pas à prendre sur moi. Je me retrouve apeuré, piétiner comme une merde qui ne peux pas se défendre et s'échapper de son propre piège.

- Pour... Pourquoi tu m'as emmener ici ? je demande.

Elle s'arrête à mes pieds et plonge son regard dans le mien, je ne l'ai jamais vu comme ça. Elle me prend par les cheveux, je crie au secours mais personne peut venir m' aider. Elle me pousse violemment au sol, j'arrive à amortir la chute avec mes mains.

- T'es qu'une fille pourri gâté, qui profite des gens ! hurle-a-t-elle.
-Nonnnn! dis-je.

Elle me met un coup de pied dans la tête ce qui me fait perdre connaissance. Puis plus rien. Voilà j'aurai du mettre fin à mes jours quand mes parents étaient plus là, ça m'aurait éviter tout ça.

Pensé de Hugo:

Je n'ai pas de nouvelle de cette fille qui est encore mystèrieuse pour moi. Manon, j'ai une envie de la protéger et je sens que quelques choses ne vas pas. Je le sens, je le sais. Elle m'aurait répondu, il y 1 heure.
Ma mère a beau me rassurer, me prouver que c'est tout le contraire j'ai beau la connaître depuis deux jours je sais qu' il y a quelques choses.
Je prend un sac, de quoi réchauffer, boire, manger, mon téléphone, une batterie.
Je prend le sac à dos et sors de ma chambre discrétement. Je suis enfin sortit de la maison. Je dois voir ou elle est partit. Je me dirige chez elle. La voiture de sa tante est présente. Mais j'entends une dispute je me dirige vers la fenêtre qui est ouverte.

- Elle est où ? crie une voix.
- Qu'est-ce que ça peut te foutre, on l'a plus dans les pattes ! hurle-a-t-elle.

Elle est vraiment détestable cette personne. Mais, mon but est de savoir qu'est ce qu'elle lui a fait et où est elle.

- Dit moi ou elle est ! ordonne une voix.
- Sur ce putain de parking !
- Non celui où il y a jamais personne ?! demande la personne écœuré.
- C'est bon je t'ai dit ou elle est maintenant, on en parle plus !
- Tu es juste taré !

Je décide de jeter un coup d'œil et vois donc son mari sortir de la pièce. Même son mari, la déteste.
Je prends mon vélo et rejoins très vite le parking, il est pas loin, à 5 minutes de là.
J'arrive enfin vers se parking et la découvre au sol. Je descend du vélo et cours en sa direction. Elle est inconsciente, elle saigne au visage. J'essaie de la réveiller, elle se réveille doucement.

- Hugo ? chuchote-a-t-elle.
- Oui c'est moi ! Ça va ?
- J'ai mal à la tête mais ça va !
- Viens je te ramène !
- Non pas chez moi ! panique-t-elle.
- Je ne comptais pas te ramener chez ta tante taré ne t'inquiète pas !
- D'accord.
- Dépêchons nous sinon se sera ton oncle qui viendra te voir !
- Non, il s'en fout.
- Ah bon, tu crois que j'ai fais comment pour te trouver ?
- Je sais pas, mais tu vas me le dire.
- Ton oncle la engueuler et lui ordonner de lui dire l'endroit où tu y était !

Elle ne dit rien mais avec le nuit qui tombe, je peux apercevoir son regard dans le vide.

- Dis moi où sont tes parents ?

Elle se brusque et me regarde avec un air de tristesse.

- Ramène moi, chez moi s'il te plaît ! dit-elle.

Putain Hugo, qu'est ce que tu peux être con.

- D'accord, je ne dirai rien. Rentre avec moi, chez moi s'il te plaît ?

Elle hésite et plonge son regard dans le miens. Je lui fait voir que je suis sérieux et que je veux l'aider.
Elle acquiesce, je l'aide à se relever et j'ouvre mon sac pour lui passer un pull. Elle le prend, le mets et se cache avec la capuche de mon pull. Ça lui va tellement bien.
Je referme mon sac et la prend par la main, je prend mon vélo de l'autre main et partons de cette endroit.

À suivre....

Seule, face aux passé... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant