Chapitre 2
17 juillet, vers cinq heures du matin.
"Un accident sur l'autoroute est arrivé. Quatres jeunes étaient à bord de la voiture, trois sont gravement blessés et une jeune fille est... "
Mon père jeta la télécommande sur la télévision, ce qui causa un éclat de verre. Ma mère essaya alors de le calmer.
- Chéri... Ce n'est peut-être pas elle ! dit-elle les larmes aux yeux.
- C'est NOTRE VOITURE !!! C'etait ces amies !!!! Et c'est notre fils et notre fille ! dit-il en criant presque. Je m'en fou, rien n'a pu leur arriver.
Ma mère courut vers la cuisine et ouvrit l'ordinateur portable. Elle se rendit sur le site de radio-canada, où toutes les nouvelles étaient aussi diffusées, et lut l'article parlant de cet accident.
Les adolescents étaient tous à un hopitale, près de Gatineau. Elle prit les clés de la voiture, et entra dans la voiture. Les larmes aux yeux, elle appella mon père pour qu'il vienne la rejoindre.
Sur le chemin, vers Gatineau.
Ma mère prit aussitôt la parole.
- Et tu savais qu'elles allaient à cette fête !!! Tu vois qu'est ce que ça donne de ne pas faire attention ??!
- Calme toi, tu sais bien que...
- NON, FERME-LÀ. Tu ne m'as rien dit, alors que tu aurais dû. Nos enfants sont en danger de mort à cause de toi !!!!!!!!! Je ne me calmerais pas ! Je ne pensais pas que tu aurais pu être aussi irresponsable.
Le feu de circulation venait de tourner au vert mais ma mère continuait son discours envers mon père. Une voiture en arrière klaxonna pour nois dire d'avancer. Mom père, furieux, sortit de la voiture et alla cogner à la fenêtre du conducteur pressé. L'homme sortit de sa voiture, aussi furieux que mon père.
- Pourquoi vous avancez pas au criss de feu vert ?!
Mon père ne prit même pas le temps d'écouter ces paroles qu'il commença à battre l'homme. C'était probablement la fureur qu'il avait face à mon accident. À la peure de nous perdre, moi et mon frère. Ma mère ne prit même pas le temps d'attendre mon père. Elle essuya ces larmes en appuyant sur l'accelerateur.
Rendue à l'hopitale, elle se dirigea vers la reception et demanda où se trouvait les adolescents qui venaient de vivre un accident. La receptionniste lui répondit qu'une des filles était entretenue en urgence, et qu'elle allait peut-être mourir, c'était moi. Ma mère courut vers ma salle, mais c'était trop tard. J'étais morte.
Le dernier sentiment que j'avais eu, était celui d'être dans un lit. J'étais morte mais... Y avait-il une vie après la mort ? Tout d'un coup, j'ouvris les yeux. J'étais dans un océan, l'eau bougeait, j'étais emportée pas le courant, malgré la profondeur à laquelle je me trouvais. Je décidais aussitôt de remonter à la surface, même si j'étais étrangement capable de respirer sous l'eau turquoise. Rendue à la surface, l'eau était devenue noire. Un escalier tout aussi noir était juste devant moi, comme prêt à m'accueillir. Aucun pilier ne le tenait, il était tout simplement dans le vide. Il n'y avait pas de soleil, pas de nuage. Le ciel était juste blanc. Complétement blanc. J'ai alors commencé à monter les escaliers lugubres. Ils bougeaient quelques fois, ça me troublait un peu. En haut, se trouvait une horloge en chiffres romains, noir sur blanc, qui se décomposait au fur et à mesure que le vent la faisait tourner. Plus je montait, plus le vent me heurtait. Le vent n'était pourtant pas si froid. J'étais en trop grande camisole. Elle recouvrait la moitier de mes cuisses, mais je n'avais tout de même pas de frissons. Les marches étaient mouillées et j'étais pieds nus, ça glissait. Une fois en haut, l'horloge arrêta de tourner, comme si ma présence pouvait changer quelque chose. Tous les morceaux qui étaient en train de se détacher de l'horloge restèrent à flotter dans les aires. C'était absolument flippant. Par réflexe, je mis ma main sur le chiffre trois, de l'horloge, et une porte apparue. Elle était tellement blanche, que ça m'aveuglait. Il n'y avait pas de poignée, alors j'ai eu l'idée de la pousser, pour voir ce qu'elle cachait. J'entrai alors dans une pièce prônant la noirceur absolue, puis la porte se referma derrière moi. J'entendis des bruits de freins de roues sur la rue, et de collision d'automobiles. Les bruits se faisaient extremement fort dans mes oreils, ça me brisait les timpants. Pourquoi ces bruits ? Pourquoi cette pièce ? J'essayai d'aller le plus loin possible pour essayer de trouver un mur, un repair, mais rien ne se proposait à moi. J'étais dans une pièce complètement vide. Tout d'un coup, je me rendis compte qu'il n'y avait pas de sol non plus. Mes pieds n'étaient que sur de l'air ! Je sentis soudainement une main se poser sur mon épaule.
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Completely White
FantasyDaya s'est déjà posée beaucoup de question à propos de la mort, mais sans plus. Lors d'un terrible accident, elle perd la vie, mais découvre qu'il y a une autre sorte de vie après la mort. VOTEZ ! <3