Chapitre 10 : L'attaque du Cyclope

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La forteresse du marché était plongée dans un chaos croissant à mesure que le soleil se couchait. Les cris déchirants et les appels de détresse des animaux capturés résonnaient dans toute la bâtisse, amplifiant l'atmosphère oppressante. Zouk, Layla, Aya et Kaito avançaient furtivement dans les ombres, suivant les indications d'Aya pour éviter les gardes patrouillant dans les couloirs.

À chaque coin de mur, ils restaient à l'affût, prêts à se cacher au moindre bruit suspect. Kaito avait sorti ses gadgets, les tenant prêts à l'usage en cas de besoin. La détermination et la solidarité de leur groupe les maintenaient concentrés sur leur mission.

Soudain, un garde apparut au bout du couloir. Zouk fit signe à tous de se cacher derrière un épais rideau. Ils retinrent leur souffle pendant que le garde passait devant eux, ignorant leur présence dissimulée. Une fois le danger écarté, ils reprirent leur avancée silencieuse.

Ils finirent par arriver devant une porte massive, gardée par deux hommes robustes. Layla prit la parole à voix basse, « Cette porte doit mener à la salle où ils détiennent les animaux. Nous devons les distraire ou les neutraliser pour entrer ».

Kaito se frotta les mains avec un sourire malicieux, prêt à mettre à profit ses gadgets. Il sortit un dispositif d'émission sonore qu'il activa discrètement. Un bruit étrange et déroutant commença à se répandre dans les couloirs. Les gardes, désorientés, quittèrent leur poste pour enquêter sur le bruit mystérieux.

Profitant de l'occasion, Zouk, Layla, Aya et Kaito s'infiltrèrent rapidement par la porte. Ils découvrirent une pièce remplie de cages et de créatures en détresse. Parmi elles, ils aperçurent Kira, les yeux tristes et le regard suppliant. Sans perdre de temps, ils libérèrent les animaux un à un, leur rendant leur liberté.

Au fur et à mesure que les cris d'alerte des animaux diminuaient, les gardes revenaient en courant, réalisant que leur attention avait été détournée. Mais il était trop tard, car Zouk, Layla, Aya et Kaito avaient déjà commencé à escorter les animaux vers la sortie.

La bataille pour sauver Kira et les autres créatures mythiques était loin d'être terminée. Le groupe d'amis devrait faire preuve de ruse, de courage et d'entraide pour échapper aux gardes qui les poursuivaient à travers les couloirs sombres de la forteresse. Le destin des animaux capturés était désormais entre leurs mains, et ils étaient prêts à tout risquer pour les ramener en sécurité et mettre un terme aux activités cruelles des trafiquants d'animaux.

Essoufflés mais soulagés, Zouk, Layla, Kaito et leurs compagnons respectifs se regroupèrent dans la forêt, loin de la sinistre forteresse. Les animaux libérés gambadaient joyeusement autour d'eux, exprimant leur gratitude d'une manière toute naturelle. La lueur de la lune éclairait leur chemin tandis qu'ils marchaient en silence, laissant derrière eux les terribles événements qui venaient de se dérouler.

Kira, toujours ému de retrouver ses amis, s'approcha de Zouk et posa sa patte sur son épaule. Pas besoin de mots, leur lien d'amitié parlait de lui-même. Layla, Aya et Kaito souriaient, partageant un sentiment de fierté et d'accomplissement. Ils avaient réussi à faire face à l'adversité et à sauver les animaux emprisonnés, mettant fin à cette terrible entreprise de trafic.

Alors qu'ils avançaient plus profondément dans la forêt, les étoiles brillaient dans le ciel nocturne, comme pour célébrer leur victoire. Les amis marchaient côte à côte, unis dans leur détermination à protéger les animaux mythiques et à mettre fin aux abus qui leur étaient infligés.

Au loin, les lumières de l'académie de dressage d'animaux mythiques scintillaient telles des étoiles lointaines. Ils savaient que le voyage ne faisait que commencer, que de nouveaux défis les attendaient à l'académie, mais ils étaient prêts à les affronter ensemble.

Zouk et ses amis reprennent le chemin de l'académie. À mesure qu'ils avançaient, la voie se parait d'une profusion de couleurs et de senteurs. La terre sous leurs pas semblait douce, presque accueillante, comme si la nature elle-même les guidait vers leur destination. Chaque pas qu'ils faisaient était empreint de beauté et d'une harmonie paisible. 

Layla était émerveillée par la profusion de couleurs qui s'étalait devant elle, comme si la nature elle-même avait décidé de peindre un tableau vivant. Les jonquilles d'un jaune vif semblaient rivaliser avec les roses sauvages aux teintes douces et délicates. La jeune fille se laissa peu à peu distraire par cette beauté, son regard se perdant dans les nuances chatoyantes qui entouraient le chemin.

Inconsciemment, Layla ralentit son pas, ses pieds la guidant presque machinalement à travers ce jardin naturel. Sans s'en rendre compte, elle s'éloigna progressivement de ses camarades qui continuaient leur marche en direction de l'académie.

Quand enfin la petite fille du Grand Sorcier tourna la tête pour se remettre dans le droit chemin, un frisson d'appréhension la parcourut. Elle se rendit compte avec un léger sursaut qu'elle était totalement seule. Les voix de ses amis semblaient lointaines, étouffées par la végétation luxuriante qui l'entourait. Une légère anxiété s'empara d'elle, mêlée à une pointe d'excitation. Que pouvait-elle découvrir dans cette retraite naturelle ? Une part d'elle était curieuse, attirée par l'inconnu qui s'offrait à elle, tandis qu'une autre part la rappelait à la prudence.

Layla jeta un dernier regard en direction de l'endroit où se trouvaient Zouk, Aya et Kaito. Elle pouvait presque les deviner au loin, continuant leur chemin sans se douter qu'elle s'était écartée du groupe. Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de Layla. Peut-être pourrait-elle trouver quelque chose de spécial dans ce coin isolé de la nature, quelque chose qu'elle pourrait partager avec ses amis plus tard. Avec une résolution tranquille, elle s'aventura plus profondément dans le jardin enchanté, l'excitation l'emportant sur toute autre pensée.

Soudain, un son perça l'air, résonnant à des kilomètres à la ronde. Un frisson électrique traversa le corps de Layla, faisant battre son cœur plus rapidement. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise et de peur, tandis qu'elle demeurait figée sur place, comme pétrifiée par l'incertitude de ce qui allait se passer. Les ombres dansantes des arbres semblaient s'étirer en écho à l'inquiétude qui grandissait en elle.

Puis, dans la pénombre de la forêt, une silhouette imposante émergea lentement, se dessinant contre le décor végétal. C'était une créature de taille gigantesque, une masse massive qui se mouvait avec une sorte de grâce majestueuse. Les branches des arbres semblaient presque plier en signe de respect devant sa présence.

Le souffle de Layla se bloqua dans sa gorge alors qu'elle observait la créature. Ses yeux captivés suivaient chacun de ses mouvements, chaque pas qui la rapprochait un peu plus. Une multitude d'émotions se bousculaient en elle - l'étonnement, la peur, l'émerveillement. Elle aurait aimé bouger, s'éloigner ou se cacher, mais son corps semblait ancré au sol, témoin silencieux de cette rencontre extraordinaire.

Lentement, presque avec une grâce tranquille, la géante créature s'approcha davantage. Son regard, empreint d'une intelligence et d'une sagesse anciennes, semblait fixé sur Layla. Chaque détail de sa forme impressionnante était une œuvre d'art naturelle, chaque mouvement était empreint de calme et de puissance.

Lorsque Layla finit par récupérer ses esprits, la créature se trouvait à quelques mètres à peine d'elle. Son unique et grand œil, semblable à une lueur mystique, était fixé au milieu de son front. 

SKULLVALLEYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant