Liebe Gefangener [TH-Yaoi]

Chapitre sept

Plusieurs jours étaient passés depuis que Bill savait qui était l'agresseur de Tom. Il avait passé quelques coups de fil et avait forcé Tom à en parler aux gardiens. Pourtant, le plus jeune n'avait pas cédé et avait catégoriquement refusé d'en parler. Alors Bill s'en était chargé à sa place. Il avait contacté Declan et ce dernier avait pu avoir un parloir rapidement. Il fit remonter lui même l'affaire à la justice et Tom allait être convoqué dans peu de temps. Le plus jeune s'était énervé, avait balancé à Bill qu'il se mêlait de choses qui ne le regardaient pas.

« C'est pas sur toi que ça va retomber ! Ses potes ils vont me tuer ! » criait Tom en pleurant.

Bill ne s'était cependant pas démonté et il cria plus fort. Finalement, il eut le dessus et Tom déversait à présent ses larmes en silence. Il avait peur des représailles.

∆ ∆ ∆

« Drapper tu me suis » appela le geôlier en ouvrant la porte.

Bill encouragea Tom d'une main ferme sur son épaule et il le regarda disparaître dans l'encadrement. On l'emmena dans une salle d'interrogatoire où un policier en tenue l'attendait. On le fit s'asseoir et on lui posa une photo devant le nez.

« Vous le reconnaissez ? » demanda l'homme d'un ton neutre mais rapide.

Le brun hocha rapidement la tête.

« Quel est son lien avec vous ? »

Il savait qu'on allait le pousser à bout pour avoir ses aveux parce que les accusations de Bill ne suffisaient pas.

« C'est ... C'est ... Il m'a ... Violeur » lâcha finalement Tom en pleurant et en cachant son visage entre ses bras. Il l'avait avoué une seconde fois et ça l'effrayait toujours autant. Il avait mal.

Le condé lui tapota l'épaule gentiment pour lui offrir un verre d'eau que Tom but en silence. Ils le laissèrent reprendre ses esprits pendant quelques minutes.

On lui posa d'autres questions auxquelles il répondit par oui ou par non, et on fit des photos de ses blessures. Puis il signa un papier sans réellement le lire.

« Avec son casier, il ne sortira pas indemne de là. Votre avocat suggère que son cas soit à nouveau jugé dans son Etat d'origine » expliqua le policier.

Tom n'écouta guère la suite, se demandant qui était son avocat puisqu'il n'en avait pas. Il n'avait pas les moyens d'en payer un et il ne comptait pas porter plainte. Puis, il ouvrit grand les yeux quand il comprit que ce qu'il avait signé, c'était un dépôt de plainte. Il manqua d'air en oubliant de respirer plusieurs secondes et s'étouffa. Bill lui avait collé son avocat sur le dos.

« T'es complètement fou ! » meugla Tom en revenant dans sa cellule. « J'aurai jamais les moyens de payer ton gars là ! »