Chapitre 17 : La guerre fait rage

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PDV Mia :

Trois jours ont passé depuis la bataille, et pour l'instant tout est calme. Mais ça ne va pas durer, je le sens. Je dors peu et le stress est présent. Je reçois de nombreux appels de la part des plus importantes sorcières,car, en tant que prochaine Suprême, j'ai des responsabilités. Ça n'arrange pas mon stress. Je n'ai pas encore appelée Valentino par manque de temps, je me contente de lui envoyer des messages pour le rassurer.

Je suis actuellement avec Gabriella. Mon combat avec la cheffe du clan adverse et ma victoire l'a impressionnée et j'ai gagné son respect le plus profond. Un plan de la ville est étalée sur la table et des pions, représentant nos troupes, sont positionnés à des endroits stratégiques. La radio est allumée et réglée sur le canal des sorcières, nous prévenant du moindre mouvement.

Gabriella montra un point sur la carte.

-J'ai placé des sentinelles, là, là et là.

Elle montra deux autres points à des distances équivalentes.

-Je pense que c'est suffisant, dit-elle.

Mais je secoue la tête.

-Je préfère ne courir aucun risque, place des sentinelles tout autour de notre territoire.

Je trace avec mon doigt la courbe de notre terrain, grand de plusieurs hectares. Gabriella arque un sourcil mais hoche la tête avant de placer des pions aux endroits que je nomme. Puis, elle saisit un talkie walkie et transmit mes ordres à nos troupes d'une voix ferme. Une réponse positive résonna et la trousse reposa la boîte sur la table.

-Quand verrons-nous Marie Laveau ? me demanda-t-elle.

Je soupire avant de répondre.

-Je préfère ne jamais le savoir...

Mon portable se met à sonner, il affiche le nom de Valentino. Je m'excuse auprès de Gabriella et pars m'isoler dans le couloir pour répondre.

-Allô Val ? dis-je.

-Bonjour ma belle~ Tout va bien ?

Je soupire.

-C'est... compliqué. Il n'y a pas eu d'autres batailles mais je sens que ça ne va pas tarder.

-Je vois, fais attention à toi.

-Oui, oui, ne t'inquiète pas. Et toi, ça va ? Le studio n'est pas en feu ?

Je l'entend ricaner avant de me répondre que tout va bien de son côté mais que je lui manque. J'allais lui répondre mais la voix de Gabriella résonna.

-Madame Mia, venez voir, s'il vous plaît !

Oui, elle m'appelle "Madame" et même si je lui ai demandé d'arrêter, elle me dit que c'est un signe de respect. Donc maintenant je la laisse faire.

-Val, je dois te laisser. Une urgence, dis-je. Je t'aime.

-Je t'aime aussi, Mia, répondit Valentino.

Je raccroche et retourne dans le salon. Gabriella me fait signe de me rapprocher avant de monter le son de la radio. J'écoute attentivement, la voix indique du mouvement au sud de la ville. Je regarde le plan, c'est l'un des endroits où les sentinelles viennent tout justes d'être placées.

Putain.

-Il vaut mieux aller sur le terrain, proposais-je à la rousse d'une voix déterminée.

Elle hocha la tête et prit son talkie walkie pendant que je montais dans les chambres pour prévenir les filles. Je trouve Anna en train de s'entraîner avec Queenie. Je les informe de la situation avant d'aller prévenir Serine et Lana. Mais Anna me retient.

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