AMOR

Chapitre 2 (K.S)

𝓐𝓪𝓻𝔂𝓪𝓷 𝓢𝓱𝓪𝓱 - 𝓡𝓮𝓷𝓮𝓰𝓪𝓭𝓮

« 𝓞𝓱, 𝓭𝓲𝓭𝓷'𝓽 𝔂𝓸𝓾 𝓵𝓲𝓼𝓽𝓮𝓷 𝓽𝓸 𝓽𝓱𝓮𝓶 ? »

La sonnerie de mon téléphone retentit pour la troisième fois d'affiler de manière exaspérante. N'ayant pas le temps pour les futilités j'ouvre la notification la plus récente, qui est un message de l'avocat de la famille, Rossi.

Avocat <
Le procès aura lieu à 13H30, nous ferons le points 30 minutes avant si cela ne vous ennuie pas.
Mr Rossi.

Une sourde exaspération m'animant en ce jour, je prends quelques secondes pour lire le message qu'il m'a envoyé m'indiquant l'heure où nous nous retrouverons et je constate que ce message est d'une inutilité sans précédent d'autant plus que nous nous étions donnés les informations hier.

Je dois me rendre à New York pour un procès où à mon sens m'a présence n'est pas nécessairement utile. Cela me faisait perdre du temps et surtout de l'argent.

Cela faisait environs une heure que j'était silencieux afin de mettre de l'ordre dans mes idées et le mieux serait que j'aille à ce procès, tous les membres du jury connaissent l'issue de cette affaire quoiqu'il se passse ma présence n'était donc pas requise. Je ferais plaisir à ma soeur en gardant mon calme et je...

- Mec ! Tu me prêtes ton jet ?

- Tu ne m'as pas interrompu pour ça Sandro ?

- Je ne t'ai pas interrompu pour ça Kace.

Nous restons à nous observer quelques secondes lorsque je mis fin au duel de regard que voulait instaurer Sandro. Je tente alors de reprendre le fil de mon introspection lorsqu'un bruit sourd retentit.

- C'est moi, c'est moi c'etait juste mon ballon qui a éclaté...

- Sandro, je vais faire abstraction de ce que tu viens de me dire.

-  Tu veux un ballon ?

- Je veux que tu la fermes.

- Pas de ballons ?

- C'est quoi ton problème ?

- Mec on se fait chier on est dans ce jet depuis 6 heures, Palerme - New York c'est pas la porte à coté qui l'eut crut... bref j'ai prévu un Uno, des ballons et un kems.

- Un kems à deux ?

- T'oublies les hotesses...

- Evidemment...

- Nan serieux sur quoi t'es concentré, cet enfoiré méritait ce qu'il à reçu. Premièrement tu l'a fait pour ta soeur et deuxiement tu risques rien, c'est pas beau ça ?

Je ne répond rien et me contente de masser mes tempes.

- Mec sérieux on est dans une sacrée merde si ton père l'apprend (il me balance un dossier sur lequel trône fièrement la photo d'un homme défiguré.) On aurait pu régler ça sans soucis comme on gère toujours !

- C'est pour Aria.

- On aurait justement dû le tuer pour Aria putain ! Là on attend le verdict d'un putain de juge alors qu'on aurai pu faire la loi comme on le fait toujours ? C'est une putain de honte. Si ton père l'apprend j'étais pas au courant, declare-t-il.

Sandro passe la main dans les cheveux, un des rares tiques de nervosité present chez lui. On a été élevé ensemble suite au décès de son pere. On a donc suivit et obéis au même homme :