Point de vue : Théo.
J'ai courus, aussi vite que j'ai pus, mais je suis enfin arrivé à la maison... Léa m'avait confier un double des clés avant de partir, mais je n'ai pas eut besoin de m'en servir, ma sœur étant à la maison pour sa pause déjeuné.
- "Théo ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?" Me demande-t-elle, légèrement affolée par mon état.
- "Papa m'a appelé... il... il a dit que..."
Je n'arrivais pas à articuler une quelconque phrase tellement je suis essoufflé, Léa me stoppa et m'invita à entrer. Une fois a calmement assis dans la cuisine, je pus lui expliquer toute la situation, je voyais Léa pâlir à vue d'œil et moi, j'assiste à cela, impuissant.
Après avoir repris nos esprits, on s'est tous les deux dirigés vers la chambre de notre père, et effectivement, il y avait bien un coffre-fort... il était temps de tester le code....
1. 9. 7. 6... un petit clic se fit entendre et le coffre-fort s'ouvre. Mon père ne m'avait pas menti... au lieu de toucher à quoi que ce soit, Léa et moi avons décidé de refermer le coffre. Au même moment, quelqu'un frappe à la porte.
Léa s'empressa de descendre et moi je me suis contenter de la suivre, mais alors que Léa s'apprêtais à ouvrir la porte, mon téléphone se mit à vibrer... l'hôpital...
Point de vue : Marc.
Je n'ai jamais conduit aussi vite de ma vie, heureusement qu'aucune voiture de police ne m'a vu je pense que j'aurais pu perdre mon permis au vu de ma conduite aujourd'hui... Arriver devant le domicile familial de Théo, je viens frapper à plusieurs reprises à la porte.
J'ai pu entendre quelqu'un dévaler les escaliers à toute vitesse, puis le silence avant qu'une voix féminine, sans doute la sœur de Théo, ne demande...
- "Qui est-ce ?"
- "C'est Marc ! Est-ce que Théo est là ?" Je suis inquiet, et je pense qu'elle à pus ressentir mon inquiétude, vu la vitesse à laquelle elle a ouvert la porte.
Une fois la porte ouverte, je pouvais voir Théo derrière Léa, mais... quelque chose n'allait pas, il semblait fixer son téléphone, puis il décroche.
Point de vue : Théo.
Je décroche le téléphone, avant de balbutier un simple "allo" et les premiers mots à l'autre bout du fil me firent l'effet d'un électrochoc.
- "Monsieur Lecomte... Je suis désolé..." La voix du médecin est grave, quant à moi je sentis les larmes instantanément monter.
- "Non... Ne le dites pas..." Je sens ma gorge se serrer, ma vue se troubler alors que mon regard se perd autour de moi, c'est là que je me suis rendu compte que Marc était là....
- "Votre père n'a pas pu encaisser plus longtemps... Toutes mes condoléances à vous et à votre sœur." Puis, l'appel se coupe, je sens mon téléphone me glisser des mains, mais je n'avais même pas la force de le rattraper. Mon regard se posa sur Léa, et je pense qu'elle aussi avait compris, car elle viendra me prendre dans ses bras.
- "C'est fini... il est mort..." Dis-je avant d'éclater en sanglots, serrant fortement ma sœur contre moi, qui elle aussi s'était mise à pleurer. Marc, quant à lui, assister à la scène, totalement impuissant.
- "Maudits... nous sommes maudits." Murmura ma sœur alors que mon regard rester fixer sur Marc.
Point de vue : Marc.
Les minutes qui suivait se coup de téléphone, je les ai ressentis comme un véritable coup de poignard, me voilà maintenant face à deux personnes venant d'apprendre la mort de leur père... seulement 4 mois après la mort de leur mère.
Je suis comme "figer", je les vois pleurer, se serrer l'un contre l'autre, mais mes muscles refuses de faire un seul mouvement... Pendant plusieurs minutes j'assiste à la scène, totalement impuissant. Après avoir repris mes esprits, le premier réflexe que j'ai eut, c'est de venir près d'eux et de leur dire
- "Je suis désolé pour vous... Si besoin d'aide, je suis là n'hésitez pas..."
Puis, je suis sortis dehors afin de les laisser ensemble. Je me suis assis sur l'une des marches devant la maison et d'une main tremblante je sortais mon téléphone.
• Conversation SMS entre Marc, Maxence, Catherine et Adrianne •
Marc, 13h37, 21.05.2022
"Je suis chez les Lecomte... Théo et sa sœur viennent d'apprendre la mort de leur père."
(Vu par Adrianne, Cath' & Maxence)Cath', 13h37, 21.05.2023
"QUOI !?"
(Vu par Adrianne, Maxence & Marc)Adrianne, 13h39, 21.05.2023
"Comment cela se fait ? Les médecins leurs avait dit qu'il en avait pour quelques mois encore !"
(Vu par Cath', Maxence & Marc)Cath', 13h40, 21.05.2023
"Bouge pas Marc, on est en voiture avec Maxence ont arrive devant la maison"
(Vu par Marc)Point de vue : Théo.
Alors ça y est ? Nous voilà orphelin... Je sentais les larmes roulées le long de mes joues alors que je serre Léa contre moi, je commence à en avoir marre des mauvaises nouvelles, je veux juste une vie heureuse... pourquoi le sort s'acharne sur nous ?
Point de vue : Marc.
Je reste poser sur les marches d'escalier, passant une main sur mon visage pour reprendre mes esprits, je regarde le dernier message envoyé par Catherine... Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire ? Les minutes sont longues, très longues... jusqu'à ce que je finisse par entendre les pneus d'une voiture crisser, je relève alors soudainement la tête et ces là que j'aperçois la voiture de Maxence. Bon sang a quelle vitesse il roulait pour faire un freinage aussi brusque.
- "Marc ! Bon sang j'ai vraiment cru qu'on allait tous y passer avec sa conduite" s'exclame Catherine qui venait d'ouvrir la portière arrière de la voiture
- "Tu m'as dit de faire vite, j'ai fait vite !" réponds Maxence légèrement agacé.
- "Hé ho, ces pas le moment de s'embrouiller vous deux, ont as deux personnes derrière cette porte qui vient de perdre leur seul parent et qui auraient bien besoin d'un peu de positif !" Adrianne venait de sortir de la voiture et comme à son habitude, elle joue son rôle de maman du groupe à la perfection.
On se regarde dans les yeux tous les quatre, pas un mot, on savait tout ce que l'on devait faire.
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Moi, c'est Théo... [En correction]
Narrativa generaleThéo, un jeune homme d'une vingtaine d'années, étudiant en fac de lettres, nous livre son histoire au travers de son journal intime fraîchement acquis. Plonger dans les souvenirs de Théo et revivez avec lui ses souvenirs, les meilleurs, comme les pi...