BEYOND HATRED

4.

Tares Riven

Elle se lève difficilement et s'en va en direction de la porte. Elle en profite pour me faire un magnifique doigt d'honneur. Lorsqu'elle passe la porte, je ne peux m'empêcher de la suivre. Vu son état, je n'ai pas trop le choix. Ellie risque de me tuer si sa copine a une égratignure. Elle fait vraiment chier cette fille. Elle ne pouvait pas garder son verre de jus ?

    Je sors et passe derrière la maison pour récupérer ma moto. Je la démarre et roule en direction du campus. Je ralentis lorsque je la vois marcher sous les lampadaires. En plus d'être insupportable, elle est lente. Vraiment tout pour m'énerver.

    Au moment où je passe presque devant elle, elle attrape quelque chose dans son sac puis autre chose. Elle met cette chose dans son oreille et je devine que ce sont des écouteurs. On ne lui a jamais appris à ne pas mettre de musique quand elle marche et qu'il fait nuit ? Vraiment pas intelligente cette fille. Et déjà, pourquoi elle sourit ? J'aurai des raisons de croire qu'elle devient folle.

Je me serais bien décidé à rentrer mais je ne peux pas laisser une jeune femme marcher seule dans la rue avec ces clébards en chassent.

Ma priorité c'est qu'elle rentre en sécurité. Je pourrais toujours la détester plus tard.

    3 minutes après, elle arrive enfin devant l'immeuble. Elle se retourne et s'arrête quand elle me voit. Il ne manquait vraiment plus que ça. Maintenant, elle va penser que je suis un psychopathe amoureux. Elle tente de voir qui je suis mais je ne perds pas temps et redémarre ma moto. Quand je m'apprête à partir, je regarde une dernière fois derrière moi pour m'assurer que tout va bien pour elle. Je vois juste la porte d'entrée se refermer. Au moins je peux enfin bouger de la et accélérer.

9h30

    Le lendemain matin, j'attends Zane au point de rendez-vous fixé pour vendre nos marchandises. Quelques minutes plus tard, il arrive enfin. Je sors de ma poche, un sachet de 1 gramme de coke, de la free base ou plus couramment appelé du crack et un sachet de pilules.

    — Il t'a demandé quoi le mec ?
𝖩𝖾 𝗅𝗎𝗂 𝖽𝖾𝗆𝖺𝗇𝖽𝖾 𝖾𝗇 𝗌𝗈𝗋𝗍𝖺𝗇𝗍 𝗆𝖺 𝖻𝗈𝗂𝗍𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝖺𝗆𝖾𝗅 𝖽𝖾 𝗆𝗈𝗇 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾 𝗉𝗈𝖼𝗁𝖾

— Il veut de l'héroïne. Pas très intéressant mais bon. Après c'est mon job, je te rends plus au moins service.

    — Tu sais très bien que ce n'est pas pour moi que tu travailles et encore moins un service que tu me rends. Tu n'es pas forcé mais c'est toi qui à choisi de vivre ainsi. 𝖩'𝖺𝗃𝗈𝗎𝗍𝖾 𝖾𝗇 𝖺𝗅𝗅𝗎𝗆𝖺𝗇𝗍 𝗎𝗇𝖾 𝖼𝗂𝗀𝖺𝗋𝖾𝗍𝗍𝖾 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗎𝗇 𝖻𝗋𝗂𝗊𝗎𝖾𝗍

— Ouais Tares t'as raison. J'aurais pu vivre autrement mais tu sais déjà que c'est compliqué frère. Alors essaie de comprendre pourquoi je fais ça aussi. Y'a pas que toi dans la merde.
𝖡𝖺𝗅𝖺𝗇𝖼𝖾 𝖹𝖺𝗇𝖾 𝖺𝗏𝖾𝖼 𝗅𝖾𝗌 𝗆𝖺𝗂𝗇𝗌 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖺 𝗍𝖾̂𝗍𝖾

    — Crois moi que personne d'autre te comprend mieux que moi mec.
𝖣𝗂𝗌-𝗃𝖾 𝖾𝗇 𝖾𝗑𝗉𝗎𝗅𝗌𝖺𝗇𝗍 𝗅𝖺 𝖿𝗎𝗆𝖾́𝖾 𝗉𝖺𝗋 𝗆𝖾𝗌 𝗇𝖺𝗋𝗂𝗇𝖾𝗌