Memento Mori ᵗʰᵉ¹⁰⁰

𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 11. Les noix

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝗼𝗻𝘇𝗲, les noix
[saison une, épisode huit]

Isaac était au repos forcé depuis quelques jours. Il était examiné par Clarke plusieurs fois dans la journée et ses pansements étaient changés régulièrement. Il avait le droit de marcher dans le camp quelques minutes chaque jours, mais c'était tout. Il ne devait pas forcer et ne devait pas faire de geste trop brusque pour éviter de rouvrir sa blessure et de risquer l'infection. Autant dire qu'il avait l'impression que ses journées étaient extrêmement longues et se ressemblaient tristement.

La radio réparée par Raven avait été mise en place afin que tous puisse parler à leur parents, et que ceux qui avaient perdu des enfants puissent être prévenu. Il y avait peu d'appel dans la journée, la majeur partie du temps, le conseil occupait la ligne, tout comme les annonces de décès. Mais enfin, le tour d'Isaac était venu. Il avait attendu ce jour depuis son réveil dans la navette, depuis que Raven lui avait dit pour la radio. Le conseil avait décidé de le faire passer dans les premiers à cause de sa blessures. Sa mère devait être folle d'inquiétude et il se devait la rassurer.

Le jeune homme s'installa doucement sur une chaise face à la radio. Aaron se mit sur celle juste à côté. Il était excité depuis son réveil, personne n'avait réussi à le tenir. Même si ça ne se voyait pas toujours, Aaron restait un enfant et il avait besoin de ses parents. Face à eux se trouvait un petit écran de très mauvaise qualité sur lequel leurs parents apparaissaient. Rick, le père de Aaron, était un homme aux cheveux bruns un peu grisonnant et aux yeux bleus. Il avait une barbe mal taillée et des cernes, signe de toutes ses heures de travail et du manque de sommeil depuis que les garçons avaient été mis en prison. Quant à Anne, la mère d'Isaac, elle avait de longs et lisses cheveux blonds. Elle leur souriait et toute sa douceur se lisait sur son visage. Elle rayonnait, comme toujours aux yeux de son fils. Ça lui faisait un bien fou de la revoir et de savoir que tout allait bien pour eux là-haut.

-Newt, mon grand, comment ça va ?

Sa mère l'appelait presque toujours comme ça. C'était un surnom affectif. Elle l'avait nommé Isaac en l'honneur de Isaac Newton et elle aimait bien le lui rappeler sans cesse. Elle était persuadé qu'il allait faire de grandes choses, donc elle lui avait donné le prénom d'un homme qui avait découvert beaucoup de choses.

-Ça va, je suis juste fatigué. Clarke m'a soigné et je dois juste faire attention à ne pas rouvrir ma plaie.

Il se leva de sa chaise pour soulever son t-shirt et leur montrer sa blessure qui cicatrisait doucement. Anne sembla soulagée.

-Quand on m'a dit que tu avais été poignardé, j'ai cru que...
-Je vais bien, maman. Je te jure que tout va bien. C'était pas grand chose au final.