Chapitre 2: -La page "Hady"...

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« Les FEMMES n'ont point de plus grands ennemis que les FEMMES » ; Charles Pinot Duclos.

Fifi somnole mais malgré cela, elle ne s'allonge pas de peur de s'endormir. Ce n'est que vers quatre heures du matin qu'elle reçoit enfin un message vocal de son amoureux :

-Coucou ma puce. Tu dois surement être dans les bras de morphée. On vient d'atterrir. Je te referais signe, une fois arrivé à la Résidence. Je t'aime.

La jeune femme écouta le message en boucle avant de répondre et d'enfin s'endormir.

Elle se réveilla vers onze heures, prit une douche puis alla prendre son petit déjeuner. Elle ne trouva que la bonne qui lui expliqua que ses parents étaient sortis. Fifi est toujours triste mais est quand même contente d'un côté car Nina vient passer la journée chez elle.

Les deux jeunes femmes sont inséparables depuis leur plus tendre enfance, bien qu'ayant des personnalités diamétralement opposées. Fifi est posée, un peu fofolle sur les bords et discrète. Tandis que Nina est extravertie, directe, agitée et je-m'en-foutiste.

La preuve elle ne s'habille qu'en court et ne tient même pas compte du regard des autres et fait la sourde oreille lorsqu'on parle d'elle. Les commentaires ne l'atteignent pas.

La jeune femme arriva chez sa cousine vers midi et demi. Fifi sauta sur elle dès qu'elle la vit :

-Oh ma copine déprime (rires).

-Eh je ne déprime pas, je dois juste me faire au vide crée par son absence.

-De toutes les manières, tu n'as jamais aimé la solitude.

-Qui aime la solitude ? ish. Allez viens, allons dans ma chambre.

-Je dis d'abord bonjour à ma tata préférée !

-Elle est sortie avec le vieux.

-Ah ok, dommage.

-Alors, tu as des nouvelles de Doudou ?

-Oui, quand il venait d'atterrir. Il est bien arrivé.

-Ah super. Non mais sérieusement, comment tu te sens ?

-Je comprends mieux la citation : "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! c'est inexplicable.

-C'est l'amour ma chérie, donc il n'y a aucune explication rationnelle à tout ça.

-Akh c'est compliqué je te jure. Je veux demander à mon père s'il est d'accord que j'aille poursuivre mes études là-bas.

-Ma copine, redescends sur terre. Tu sais pertinemment que ton père n'a pas les moyens.

-Il a bien des économies non ? au pire j'essaierai de faire une demande de bourse.

-Je ne veux pas te donner de faux espoirs ou t'encourager alors que toi et moi savons pertinemment que c'est peine perdue. Déjà ton vieux est super jaloux alors même s'il avait les moyens, il n'accepterait même pas de te laisser quitter le pays pour aller vivre TOUTE seule.

-Oui c'est vrai mom mais bon, qui ne tente rien n'a rien !

-Ah c'est comme tu veux ! ne viens pas dire que je ne t'avais pas prévenu...

-Sinon toi comment vas-tu ? quoi de beau ?

-J'ai rencontré quelqu'un...

-Encore ? Nina tu exagères, tous les mois tu changes de copain.

-Ce n'est pas ma faute si je ne tombe que sur des hommes pingres et coincés !

-Parle-moi du nouveau ?

Prise entre deux feuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant