Chapitre I : La rencontre

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J'ai grandi avec une perception assez sacrée de l'amour et de ce qu'est un foyer. Je savais, entre autre ce que cela impliquait parce que mes parents en étaient des exemples. Ils m'ont montré le chemin de Dieu et très vite j'ai été sensible à sa voix. C'est un des avantages que j'ai eu dans ma quête de moi-même ! À chaque fois que je cherchais à trouver mon chemin, je me retrouvais en face de Dieu.
C'est ainsi qu'arrivé au lycée, j'ai très vite trouvé ma voie, découvert le genre de personnes que je ne pouvais pas fréquenter et ceux qui, par leur présence me permettraient d'aller de l'avant !

Je n'étais pas très bavard. Ça, contrairement à beaucoup de choses, ça ne m'a pas trop aidé !
Dans un environnement où tout le monde crie et parle en même temps, j'étais vu comme quelqu'un de « bizzare » et « coincé ».
Très vite (je suis en classe de 2nde) la période des examens arrive et cette dernière s'enchaîne assez rapidement.

Le dernier jour de cette période, je me rappelle qu'il faisait une chaleur incroyable. l'examen d'économie était le dernier sur la liste. C'est une discipline dans laquelle je suis très à l'aise et ça se voit par mon enthousiasme et mon enchantement à voir ce que le professeur nous a concocté !

Le moment gênant..

« Prenez vos calculatrices et posez vos sacs devant, l'examen va commencer » s'écria le professeur d'un ton assez sévère ! C'est à ce moment que je me rends compte que je n'ai pas de calculatrice dans mon sac. Les mots ne sont pas assez grands pour exprimer le stresse que j'ai eu à ce moment. Un coup de pressing qui a accéléré les battements de mon cœur.
Il me reste 5min avant de trouver une solution et que le professeur s'aperçoive que je n'ai en effet pas de calculatrice pour composer. « Pfffffffffffffffff » J'essaie d'expirer lentement pour évacuer le stresse et réfléchir de manière efficace. « Si vous n'avez pas de calculatrice, vous ne pourrez pas composer », s'écria le prof à nouveau. Ça m'a mis un coup de boost.

Je décida, avec la boule au ventre, d'aller dans la classe voisine à la mienne pour chercher de l'aide et montrer ma détresse.

« Heu, bonjour ! Est-ce... est-ce que quelqu'un aurait une calculatrice à me prêter? J'en ai besoin pour mon devoir »

Je ne me suis jamais senti aussi observé ! Tous le monde me regardait et personne n'essayait de m'aider. Je me sentais tellement bête d'avoir cru que dans un milieu aussi égoïste quelqu'un aurait l'amabilité de m'aider. Jamais je n'ai cru à ce système et d'ailleurs je les trouvais tous immatures d'autant plus qu'ils étaient insoucieux de ce qui m'arrivait.

La lueur au bout du tunnel...

J'ai remarqué, au fond de la salle un visage que j'avais déjà vu. Il me semblait à la fois familier et étranger (c'est confus). Je l'avais déjà vu à plusieurs reprise et je me souviens qu'à chaque fois que je voyais ce visage, je me posais des questions. Du genre « d'où est-ce qu'elle vient ? » « pourquoi je ne la vois jamais avec tous le monde ? ».
Je m'approchai alors pour lui demander à elle dans l'espoir qu'elle ait compassion de ma situation. Je lui demande tout gentiment :

- Excuse moi, est-ce que tu pourrais me prêter ta calculatrice ?
- Attends je regarde si je l'ai apporté, murmura t-elle.
- D'accord merci. Répliquai je !

J'ignorais qui elle était et quel était son prénom. Pris par le stresse, je n'ai pas eu la politesse de lui demander aussi.

- Ca s'appelle revient hein. Me lança t-elle

LA DISTANCE ENTRE NOUS ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant