A Beautiful Lie

Éveiller

C'était comme si mon corps avait été heurté par un camion et que d'une manière ou d'une autre j'étais encore en un seul morceau et que je me réveillais à peine du traumatisme. Il me fallut quelque instant pour ouvrir les yeux, car le poids de mes paupières me suppliaient de les laisser fermé et de continuer à dormir. Quand ils ont ouverts, il m'a fallut un certain temps me concentrer sur quoi que ce soit et la première chose que j'ai vu était une faible lumière au plafond qui éclairait à peine la pièce.

"Oh mon Dieu, elle se réveille." Des chuchotements remplissaient mes oreilles depuis la pièce dans laquelle je me trouvais et je n'ai même pas bronché car j'avais trop peur pour bouger un muscle à ce stade.

"Euhhh." J'ai gémi de douleur alors que je commençais à déplacer lentement mon cou sur le côté et j'ai vu une femme qui semblait avoir au début de la vingtaine, le visage plein de maquillage et juste assez de vêtements pour garder ses mamelons au chaud.

"Qui êtes-vous?" ai-je demandé doucement, ma voix si rauque et plein d'inquiétude.

"Rassurez-vous, vous avez traversé beaucoup de traumatismes." Elle se pencha à côté de moi et posa une main manucurée sur mon épaule.

"Où suis-je?"

"Tu es en sécurité chérie, ne t'inquiète pas, tu es dans le coma, tu connais ton nom?"

Mon cœur a commencé à s'accélérer dans ma poitrine et j'ai senti une boule au fond de ma gorge commencer à se former alors que tout me revenait. J'étais à l'hôpital, j'y ai été emmené après avoir été poignardé plusieurs fois par Frank. Tout était flou alors que je luttais pour me souvenir de tout dans ma tête. Tout cela s'est-il vraiment produit ou n'était-ce qu'un très mauvais rêve ?

"Est-ce que c'est l'hôpital?" demandai-je alors que je commençais à m'asseoir dans mon lit.

"Wow, ne reste pas assis." Elle a insisté alors qu'elle essayait de m'empêcher de faire ça.

J'ai ignoré sa demande et j'ai repoussé ses bras, "Où suis-je?" demandai-je, ma voix plus haute alors que je commençais à paniquer.

C'est alors que j'ai soudain réalisé... Tom.

Il était là, dans l'embrasure de la porte, avec l'expression la plus terrifiée que j'aie jamais vue. "Lâchez-la!" Je l'ai entendu crier... Tom était au-dessus de moi, essayant de m'attraper. Il m'a parle, mais rien de ce qu'il disait n'arrivait à mes oreilles. Il m'a soulevé du sol et m'a porté hors de la pièce. C'était comme le plus long voyage de ma vie à l'hôpital, à la fin je n'avais aucune idée d'où j'étais et de ce que je faisais... Je savais juste que Tom me garderait en sécurité.

"Tom!" J'ai appelé son nom doucement, ma voix coincée dans ma gorge, "Où est-il ? Où est Tom ?" J'élevai la voix vers la femme alors que je titubais sur le lit.

J'avais l'impression que la boule dans ma gorge devenait de plus en plus grosse et que mon cœur battait la chamade alors que je commençais à transpirer abondamment.

"Tom ? Qui est Tom ?" demanda la femme en se levant de mon lit.

J'ai jeté mes jambes sur le côté du lit et j'ai essayé de me lever, mais j'ai laissé échapper un cri douloureux et ie suis retombé sur le matelas.

"Prends soin de toi." Avertit-elle alors qu'elle gardait ses distances avec moi maintenant.

Je l'ai regardée, l'agonie totale dans mes yeux bleus, "J'ai besoin de lui, s'il vous plaît dites-moi qu'il est là, s'il vous plaît dites-moi qu'il ne m'a pas laissé derrière." Je laissai les larmes couler sur mes joues roses et ne perdis pas le contact visuel avec la fille alors qu'elle me regardait confuse.

"Je ne sais pas de qui tu parles." Ses yeux révélaient à quel point elle était déconcertée par mes paroles.

"Tom!" Je fermai les yeux et agrippai les draps avec mes paumes alors que je criais son nom avec chaque centimètre de mon corps.

La femme a été surprise quand, tout à coup, la porte de la chambre s'est ouverte et j'ai vu un grand homme noir entrer avec un petit sourire sur le côté du visage alors qu'un rire doux remplissait la piece.

"Oh mon Dieu... ne pleure pas." Il s'avança vers moi et je reculai devant sa présence écrasante.

"Qui es-tu?" demandai-je, du venin dans la voix alors que je regardais attentivement ses mouvements.

resta debout et bougea seulement pour mettre ses longs cheveux noirs derrière une oreille, " Je suis ton nouveau maître...ne t'embête pas à appeler ton gentil garçon Tomi, Ilest mort."

Ses trois derniers mots m'ont donné l'impression d'avoir reçu un coup de poing dans la poitrine: "Je ne te crois pas, Tom ne peut pas être mort." Je secouai la tête d'un côté à l'autre, ne perdant pas le contact visuel avec l'homme, "Tu mens!" lui ai-je crié dessus.

Il gloussa à nouveau et laissa son demi-sourire s'étaler sur son visage maintenant, "Je te promets que ce n'est pas le cas." Un autre homme entra dans la pièce, des journaux à la main. "Ecoutez, vous avez manqué beaucoup de choses ces six derniers mois. Je crois que non seulement Tom Kaulitz est mort, mais Taylor Vatore est également mort." Il m'a jeté les journaux et j'ai détourné le regard pour éviter d'être frappé au visage.

J'ai regardé les journaux éparpillés sur mes genoux et j'ai eu le souffle coupé au premier titre,"Le célèbre membre du gang Tom Kaulitz abattu après une série de meurtres."

J'ai ramassé les journaux et l'ai commencé à lire : Tom Kaulitz s'est suicidé aujourd'hui à l'hôpital Ohiyomi vers 1 h du matin à Tokyo, après avoir tué de nombreux citoyens à l'intérieur de l'hôpital. Après la mort de Taylor Vatore sur la table d'opération, on pense que Tom s'est déchaîné et a tué plusieurs passants avec des coups de feu. Taylor Vatore avait 22 ans et aurait fait partie d'un gang notoire à sa mort. La cause du décès était de multiples coups de couteau à l'estomac, à la poitrine et à l'abdomen.

Les papiers tremblaient maintenant alors que je les tenais fermement: « Je ne comprends pas. J'ai soufflé sur la page car mes yeux étaient extrêmement larges.

un sérum qui arrête le cœur de battre pendant plus d'une heure, faisant croire à Tom que tu es mort des suites de coups de couteau. J'avais prévu que mes hommes tuent Tom, mais d'après ce que la police disait, Tom a fait le travail pour eux, lui tirant une balle dans la tête juste là, sur le sol de l'hôpital."

"Non!" J'ai crié: "Il ne ferait pas ça! I-Il n'est pas si stupide, il aurait su que quelque chose d'autre se passait!" J'ai déchiré les papiers et j'ai laissé les restes déchiquetés reposer à mes pieds.

L'homme a commencé à rire, "Vous ne devriez pas lui donner autant de crédit. Nous avons aussi le rapport d'autopsie si vous voulez vraiment le voir."

Je lui lançai un regard noir, ne le quittant pas des yeux alors que je lui lançais un regard noir.

"Je sais que c'est difficile à avaler, mais vous êtes dans un coma artificiel depuis six mois en raison du traumatisme que votre corps a subi à cause des coups de couteau et de l'intraveineuse, vous avez donc beaucoup à apprendre.
Vous êtes encore faible , mais je vous reverrai dans
quelques jours, une fois qu'il aura bien récupéré." Il s'est détourné de moi et a franchi la porte, où je l'ai entendu parler à la femme qui était dans la pièce plus tôt : « Lève-la et marche, je veux qu'elle soit prête d'ici jeudi. Et sur ce, il est parti.

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Voilà le premier chapitre n'hésitez pas à commenter!!