A Beautiful Lie

Ce n'est pas bon du tout

/point de vue de Léon/

Mélanie s'est avancé vers moi d'un air degouté et n'a pas osé me regarder.

"Ils ont signé ?"demandais-je en regardant son bloc note vide.

"N-non ils... ils"

"PUTAIN t'es qu'une incapable!"

J'ai jeté ses papiers par terre et elle s'est rué dessus pour les ramasser.

J'ai mis mes doigts sur mes temps en réfléchissant.

"Si Lev apprend ça il va me tuer"dis-je anxieux.

"Je vais faire comprendre à ces putains de riches que ce n'est pas eux qui commandent."

Mélanie s'est redressée et m'a regardé confuse.

J'ai pris le papier et je l'ai déchiré sous ses yeux.

"Autorise les réparations des caméras, on s'en passera de leur accord et de leur foutue signature"ordonnais-je en repartant vers ma voiture.

"Bien Monsieur..."

***

J'allais enfin pouvoir me reposer après toutes les dures journées que j'ai pu passer sous les ordres de Lev. Ce gars était le diable incarné, il se foutait bien de notre vie sachant qu'il pourrait tous nous remplacer d'un claquement de doigts.

Les portes de l'ascenseur se sont ouvertes et l'ai vu deux filles se tenirent devant la porte du bureau.

Une blonde et une filles bronzée, elles étaient en train de se disputer devant moi sous mon regard abasourdi.

Elle se sont retournées vers moi et m'ont jaugé.

"Vous foutez quoi ici ?"ai-je craché.

Elles ne m'ont pas répondu tout de suite mais la blonde s'est mise à parler la première.

"Un mec du nom de Sotago m'a ordonné de venir ici."

J'ai levé un sourcil à l'autre fille attendant la raison de sa présence.

"Kristina ne me réponds pas donc je suis venu ici pour avoir la vérité"dit-elle d'un air hautain.

"Vous voilà tous !"s'exclama une voix derrière nous.

Nous nous sommes retournés et Lev se tenait devant nous en marchant charismatiquement.

Il s'est avancé sans nous adresser un regard et a ouvert la porte en nous faisant signe d'entrer.

Nous sommes entrés dans le silence en nous lançant des regards mortels entre nous trois.

Lev s'est assis sur son fauteuil en tirant sur une cigarette et nous a regardé.

Nous étions stoïques devant lui, malaisants de la situation.

"Bien, aprochez-vous je ne vais pas vous tuer"dit-il en nous pointant de la main trois sièges positionnés devant nous.

Et moi qui pensait que je serais tranquille dans ce bureau pour me faire Manon.