•To Save Flowers• (Français)

3. Une Téléportation ?

Cela ressemblait au début d'un roman d'aventure, où la vie du héro serais sur le point de basculer.
Moi une héroïne ? Se dit-elle. La jeune fille se mit à rire.
Cependant Lune voulait y croire tant elle avait lu ce type d'ouvrage. Pourquoi ne pas accepter que cette femme était belle et bien réelle, après tout cela ne coûte rien. Elle décida alors de s'accrocher à l'hypothèse que cela fut bien plus qu'un rêve, et que cet appel à l'aide lui avait réellement été fait.

Lune se releva, il faisait déjà nuit, trois heures étaient passées depuis la tartelette aux pommes. Elle marcha jusque chez elle, enleva ses chaussures avant d'entrer dans la modeste demeure en bois de ses parents, tout juste assez grande pour accueillir la petite famille.
L'entrée donnait sur un salon au plancher sombre, à droite duquel se trouvait un vieux canapé en cuire orné de quelques coussins et d'un journal. Au centre, il y avait une grande table déjà préparée pour le dîner, entourée de six chaises dont trois pour le moment inoccupées.

Lune se dirigea de l'autre côté, vers une porte fermée dans le coin de la pièce.
De la cuisine, située à gauche de la salle à manger, émanait le mélange d'une douce odeur de viande rôtie et d'un parfum âcre de citron qui la suivit lorsqu'elle passa la porte de sa chambre.
La fillette se posa sur le bord de son lit teinté de bleu qui fit un léger craquement, enleva ses chaussures puis rangea son livre dans une petite étagère remplie d'autres bouquins bien ordonnés.

Elle entendit une voix rugueuse lui crier :

-À table, le repas est prêt !

C'était son père. Lune sortit tranquillement de sa chambre suivant l'odeur enivrente du plat que son père avait préparé.
Elle s'assit à l'une des places préparée. Elle fut la dernière arrivée, ses parents étaient déjà là.

-Bon Appétit ! Avons-nous dis en cœur.

Elle prit un morceau de poulet au citron, du riz et commença à se régaler. Son père cuisinait toujours très bien, chaque repas était délicieux.
Il tient une pâtisserie sans employés, alors il fait des gâteaux toute la journée.
Lorsque Lune eu fini son repas, elle retourna dans sa chambre, apaisée.
Elle avait vidé son esprit, mais après avoir fermé la porte, tout lui revint à l'esprit. La rencontre avec l'étrange femme qui se disait Messagère d'un royaume, se situant dans un monde magique, l'appel à l'aide...

Lune retira sa robe pour mettre une chemise de nuit blanche, puis s'allongea dans son lit pour essayer de dormir.

La question lui revint encore,
"Pourquoi moi ? Qu'ai-je donc de si particulier ?"
Malgré tout après quelques temps à se retourner dans son lit elle finit par sombrer.
Elle ne rêva pas cette nuit, son sommeil fut bien trop agité.

Lune se réveilla en sursaut, le soleil était déjà haut dans le ciel, il serait bientôt midi, Lune s'habilla en vitesse et sortit de chez elle cette fois sans son livre.
Elle courru et manqua de trébucher mais finit par arriver derrière le même buisson où elle était la veille.

À sa grande surprise, personne ne l'attendait. Cependant elle sentait un léger parfum de rose.
Et si elle était déjà partie ?

Soudain, une voix grave la coupa dans ses pensées :
-Tu es enfin là.

Lune compris de suite que c'était la Messagère.
Elle s'empressa de répondre.

-J'ai fais mon choix. Je ferais de mon mieux pour aider votre royaume ! Dit-elle d'un ton solennelle.

La femme lui sourit puis lui attrapa le bras. Tout à coup, ce fut le trou noir pour Lune :
Elle ne voyait, ne sentait et n'entendait qu'elle-même pendant quelques seconde.

Après une énorme secousse, elle atterri, ou plutôt, elle s'aplatit lourdement, dans une petite pinède, entendant le mouvement des arbres dans le courant d'air frais, et le petit bruit d'un cours d'eau non loin. Mais aucun signe de vie animal.
Elle se releva doucement et se rappela de ce qui s'est passé. La magicienne l'avait réellement téléporter dans un autre
monde ? D'ailleurs, où était-elle ?
-Euh y'a quelqu'un ? Cria-t-elle.
Pas de réponse...
Au loin, Lune réussie à appercevoir un endroit où il n'y avait pas d'arbres, sûrement un chemin !
Elle se dirigea vers cet endroit, et en effet, un petit chemin de terre apparu devant elle.
La jeune fille s'y engagea, peu à peu le bruit de l'eau courante se rapprochait. Et ce ne fut pas très long, car quelques mètres plus tard, il y avait un pont traversant une rivière. Le vieux bois craquait à chacun de ses pas.
À peine fût elle monté qu'elle fut époustouflée par une gigantesque lande obstruée par seulement quelques arbres perdu. Beaucoup plus loin, se trouvait une chaîne de montagnes aux pointes enneigées. Mais quelques chose d'autre attirait son attention... Un magnifique château de pierre. On aurait dit qu'il était fait de plantes tellement la verdure avait poussé en ses murs.
Cette bâtisse cachait un village modeste, elle se croirait au moyen âge ! À cette pensée, Lune pouffa légèrement de rire. Elle s'avança sur le chemin qui semblait désormais se diriger vers le village. Plus elle avançait, plus elle sentait une odeur étrange... Non, ce n'était pas exactement une odeur, mais une sensation, comme si elle s'approchait de quelque chose de si puissant qu'elle ne pouvait faire demi-tour. En y réfléchissant un peu, cette lande devait être ce fameux royaume des fleurs. C'est vrais qu'il y en avait partout sur l'herbe, comme des petites tâches colorés, perdue dans une etendue verte.
Lune mit plus d'une heure à traverser la clairière. Elle entendait au loin une musique. Un son ressemblant à une cornemuse. Puis un brouhaha incessant. Elle avait atteint le village. C'était un endroit accueillant et simple. Elle sentait comme une odeur de pâtisserie, ce qui lui donna un petit creux tout en lui rappelant qu'elle n'avait pas mangé ce matin....
Une voix rauque la sortie de ses pensées.
-Bienvenue à toi, humaine.