Prince f***ing charming ♛ [rwrb fanfiction]

1.

Henry est, il en est sur, la plus belle chose qui lui soit arrivée.

Sans hésiter.

Alex est tombé amoureux plusieurs fois dans sa vie, a connu des amourettes de jeunesse ou encore des relations plus sérieuses.
Mais jamais son cœur n'a battu aussi fort que pour Henry.

Du haut de ses 23 ans, il a déjà trouvé l'amour de sa vie, celui avec qui il a pris le risque de vivre jusqu'à sa mort.

Alex aime Henry de tout son être, corps, cœur et âme.
Il aime être la première personne que les yeux bleus du prince voient chaque matin quand il se réveille à ses côtés.
Il aime l'entendre parler, avec son accent britannique, de sujets qui le passionnent et que le Texan ne comprends, franchement, pas toujours.
Il aime le fait que, le garçon qui posait sur ce poster du magazine de sa sœur et sur lequel il venait passer secrètement ses doigts quand il avait 11 ans, il peut à présent le caresser quand bon lui semble, parcourir son corps de ses mains, l'embrasser et le faire rougir.

- Alex? Tu es prêt?

Évidemment que les tourtereaux ne peuvent pas rester infiniment sur une île paradisiaque, quelque part au milieu de l'océan, à se dorer la pilule.

Il faut rentrer à la maison.

Décembre bat son plein et la famille royale d'Angleterre avait invité Alex et Henry à passer les festivités au palais de Buckingham.

- Oui, tout est bon, retorque l'américain en fermant sa valise, veillant une dernière fois à ce qu'il n'ait rien oublié.

Un chauffeur les dépose non loin de leur hôtel, où un jet privé les attend déjà, et en un rien de temps Alex et Henry arrivent à Washington.

Il est prévu que le couple passe une nuit à la maison blanche avant de repartir pour l'Europe, le temps de défaire les tee-shirts et maillots de bain de leurs valises et de les remplir à nouveau mais cette fois avec des vêtements plus chauds, appropriés à un mois de décembre anglais, c'est à dire, froid.

Dans sa chambre, Alex s'écroule sur son lit, le jet lag lui a donné un sacré coup. Le nez dans les draps frais, il respire leur odeur lavande. Il adore ce sentiment de rentrer chez lui après une longue période passé loin de ses repères. Il n'osera sûrement jamais l'avouer, mais, malgré tous les voyages que des raisons de liaisons internationales lui obligent, il se sent jamais aussi bien que chez lui, entouré des gens qu'il aime.

Une fois ses chaussures ôtées, Henry le rejoint, s'allonge sur le flanc en s'appuyant sur son coude.
L'américain reste un moment à plat ventre, la tête tourné vers lui. Leurs regards se croisent et ne se lâchent plus, comme souvent.

- Are you okay ?, demande le Britannique avant de plonger ses longs doigts de pianiste dans les boucles d'Alex.

L'intéressé hoche simplement la tête.

Du bouts de ses doigts, Henry se met à tracer des petits cercles sur le crâne du brun, et là, celui-ci pourrait s'endormir sur le coup. Les gestes du prince se répercutent sur lui comme un pouvoir magique, l'effet de l'amour sans doutes: chaque toucher, chaque cajolerie ou rien qu'un frôlement de sa part agit sur Alex de sorte à ce qu'il se sente plus léger. Toute petite angoisse se volatilise dans ces moments-là, moments qu'Alex chérit profondément.
Bercé par le massage de son petit ami, l'américain cesse de résister, c'est sans espoir. Doucement, Alex flanche face au sommeil...

Trois coups raisonnent contre la porte de la chambre.

- Les garçons? Je peux entrer? Pas que je vous surprenne à faire des cochonneries.