chapitre 24

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Si le peu n'a pas été considéré n'en fait pas plus.
Oui on me remercie guère de mes bonnes actions.Mariane la pute
Mariane la salope
Mariane la criminelle
Mariane la sale garce sont les maîtres mots qui traumatisent ma tendre jeunesse.
Savez-vous combien c'est dégoûtant de se faire pointer du doigt à chaque petit pas 👣 devant les pécheurs qui vont te juger laissant leurs tares entre les mains de Satan le fervent dirigeant nonobstant ?
Prendre Junior dans mes bras et sortir de cette villa un instant le temps que les autres viennent découvrir à eux-mêmes le cadavre et après revenir me fondre à la masse hypocrite est la chose que mon sixième sens m'a proposé.

Mais je pourrais pas car elle m'avait montré tant de bonté et m'avait beaucoup aidé de sont vivant.

Tout ce que je peux faire c'est prendre mon fils et quitter une bonne fois cette maison.
Je lui couvre avec un drap et commence à faire des centaines de pas qui mènent nul part je suis trop confuse aussitôt quelqu'un prononce mon nom

_Mariane ouvre moi le portail c'est Amedy

J'ouvre le portail, il fait entrer sa moto

_Mariane où est Samba? il a cassé les rétroviseurs de ma moto sans rien me dire .

_OK mais c'est pas le moment.

_c'est tout ce que tu peux dire? Mariane tu prends chaque jour sa défense..

_ épargne moi de tes vacarmes elle est morte et t'es là à bourdonner

_qui est morte?

Les larmes commencent à perler mes yeux avant de couler sur mes joues. Je lui désigne la chambre de tante Maty,après vérification il crie de toutes ses forces.
Franchement je ne savais même pas que je devais crier pour attirer l'attention du monde.

_Amedy appelle ton père si t'as des unités

_Allô papa

_Allô oui Amedy tu me déranges là
_non papa...maman est..
_Ne me rappelle plus je suis en Réunion.
_papaaa
_tin tinte tinte

J'ordonne à Amedy de le rappeler mais à plusieurs coups il ne répond pas et il informe son frère Samba puis tous les deux on reste là à pleurer. À peu près une dizaine de minutes la maison commence à se remplir les gens viennent de partout.

Un soir après les funérailles Monsieur Sambou me demande tout bonnement de quitter sa maison.
Je prends congé de chez lui.

Tante Maty qui me donnait autant de probité est partie me laissant seule avec mon lot de désolation.
Mes frères me regardent d'un œil pitoyable partir ne pouvant rien faire.
La bande de Sala m'avait trahi horriblement et encore j'étais abasourdie par le discours vindicatif que monsieur Sambou m'avait tenu.
Je n'en peux plus de cette variété de souffrance sans aide.

Je réalise donc que toute cette supercherie était fausse, ni amis ni confidents je pavane avec mon fils d'une ruelle à une autre.

_Mariane Mariane hey

Je me retourne et vois ce couple dans un restaurant mille étoiles.

_Rama qu'est ce que tu fais là?

_Je suis avec ton frère et toi où vas-tu avec cette valise ?

Elle s'approche de moi et commence à cajoler Junior incessamment.

_Je sais pas peut-être là où j'aurais moins de soucis.

_Mariane du courage je suis au courant de tout...prends ces clés et vas loger à la cité Claudel j'ai codifié la même chambre qu'on avait mais je ne loge plus là-bas.

_Merci ma chérie je te rembourserai cette dette

_Non Mariane je suis une femme  et j'ai connu la souffrance dit-elle en me serrant fort contre elle.

_Rama tu fais quoi avec cette pute? Ajoute Alex

_Alex toi aussi Mariane c'est ta sœur

_Non je veux pas d'une sœur garse cette salope ma mère ne veut plus d'elle et toi je veux plus te voir avec elle.

_OK

Sans piper mot je hèle un taxi direction la cité Claudel.
Heureusement qu'il fait nuit sinon tous les regards seraient sur moi.
Cette chambre n'a pas changé à mes yeux après tant de mois d'absence,elle est juste désordonnée une vieille marmite un réchaud électrique deux draps usés beaucoup de poussière.
Demain sera un jour de nettoyage et de rangement mais pour le moment je dois me reposer.
Le matin de bonne heure je mets de l'eau à chauffer dans la petite marmite avant d'aller chercher du pain j'ai une faim de loup.
Ils parlent de moi d'autres même ont le culot me harceler dans la rue. Je fais un tour à la boulangerie et reviens fermer ma porte.
À un battement de cils quelqu'un toque à ma porte,après plusieurs tocs tocs j'ouvre en fin

_Bonjour dis-je devant une foule de femmes armées

_C'est toi Mariane demande l'une d'entre elles

_C'est elle murmuraient d'autres

Elles ont toutes sortes d'armes(pierres bâtons couteaux fouet...)

_oui je suis là

_on ne veut pas de pute parmi nous ta place est dans la rue
_nous sommes ici pour étudier pas pour se prostituer réplique une autre

Très vulgaires on dirait même pas des étudiantes

_ne tapez plus à ma porte stupides étudiantes dis-je en refermant la porte

_ va-t-en sinon t'es morte dit-elle
_non pas Elle Véronique nous a juste dit de tuer son fils comme elle la fait avec son papa elle doit subir cette perte rétorque une autre fille

À ces bribes malsaines je prends Junior et l'enferme dans l'armoire avec quelques jouets Heureusement il dormais toujours.
Aussitôt je concote dans mes pensées que Véronique voulait venger la mort de son père.

Ces bêtes frappent leurs armes sur ma porte elles sont cinglées vraiment.

_Si t'es une vraie pute ouvre cette porte Mariane
Je saisis la marmite remplie d'eau bouillante avec un torchon prête à toute attaque.
Elles parviennent à détruire la porte,sans hésitation je verse le liquide chaud sur les deux femmes qui ont réussi à pénétrer la pièce en première.
Elles crient de toutes leurs âmes.
J'ai réussi à ébouillanter deux parmi elles et j'attends fermement les autres avec une barre de fer.

Mariane la pute de claudelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant