Chapitre 4

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Étalée comme une crêpe sur la moquette, léthargique, avec des pots de glaces, des chips et des Haribo éparpillés autour de moi et des bruits provenant de la télé en fond, j'essayais de me bouger pour ouvrir la porte qui n'arrêtait pas de se faire martyriser depuis cinq bonnes minutes. Depuis combien de temps étais-je dans cette position ? Peut-être une semaine ? Dix jours ? J'avais perdu la notion du temps. J'entendis ma porte se faire défoncer et Réby entrer. Elle était essoufflée et avait le visage rougi par l'effort. Elle contourna mon canapé et me considéra avec effroi. Elle s'abaissa et chercha mon pouls.

— Je suis vivante, lâche moi, baragouinai-je

Elle soupira puis alla prendre un sac poubelle. Elle fit le ménage autour de moi et dans le canapé, puis me déposa dans celui-ci. Sa besogne terminée, elle vint s'installer à mes côtés. Elle posa sa main sur ma tête, soupira et souffla doucement mon prénom.

— Non, ne dis rien. S'il te plaît

— Tu m'avais promis de ne plus replonger, m'accusa-t-elle. Je n'ai plus de nouvelles pendant deux semaines et dans quel état je te retrouve ? À moitié dans le coma.

Perdon, Réby. No lo volveré hacer.*
( Pardon Réby. Je ne recommencerai plus)*

— Tu t'excuses mais tu recommencera. Pourquoi tu ne m'en a pas parlé ? Je suis ta meilleure amie Lucy, tu dois tout me dire. Arrête d'intérioriser ce que tu ressens, sinon tu vas replonger dans tes vieux travers, me sermonna-t-elle gentiment.

Je restai ainsi dans mon silence, ne sachant pas quoi dire. Mes yeux se mirent à me picoter et mes paupières s'alourdirent, mon corps se détendit et ma vision s'obscurcit.

L'odeur alléchante d'une paella me tira de mon sommeil. Je vis ma meilleure amie déballer les plats sur la petite table en face de moi. Réby remarqua mon réveil et vint m'aider à m'asseoir. J'étais encore vaseuse mais j'allais beaucoup mieux. Réby s'installa avec moi et mangea avec moi. Je remarquai une enveloppe rouge scellée sur la table.

Qué es* ? Demandai-je à ma cadette
( Qu'est ce que c'est ?)*

— Aucune idée, je l'ai trouvé dans ta boîte aux lettres en venant. Il y a le sceau de la famille royale dessus.

Je déposai brusquement mon assiette et m'empara de l'enveloppe. Je l'ouvris et lu son contenant sous le regard curieux de Réby.

— C'est une convocation de la famille royale. Il disent qu'ils viendront me chercher dans deux semaines pour me rencontrer

Réby m'arracha l'enveloppe et analysa la lettre.

— Ils ont envoyé la lettre il y a deux semaines, cela veut dire que...

Des hommes en noir firent éruption dans mon salon et nous encerclèrent. Je rêvais ou ces gorilles s'étaient permit d'entrer dans ma maison sans mon autorisation et violer mon intimité ? Ah, j'oubliais, Réby avait défoncé ma porte. Merci Réby !

— Lucy Heartfillia ? Me demanda l'un d'eux

— Euh, elle n'est pas là désolée.

Bravo Lucy, quelle maturité ! Le garde du corps qui m'avait parlé soupira, puis fit signe à ses copains. L'un d'eux s'approcha de moi. Je me brandis la fourchette que j'avais dans ma main, en me plaçant devant Réby pour la protéger.

— Reculez ! J'ai une fourchette et je n'hésiterai pas à m'en servir ! D'où la famille royale se permettait de kidnapper ses honnêtes sujets ?

— Nous ne voulons pas vous faire mal. Suivez-nous sans opposer de résistance, dit mon vis-à-vis

— Et si je refuse ? Vous comptez nous embarquer sans nous demander notre avis ?

Le garde me regarda en mode mais-elle-est-folle-celle-là. En même temps peu de personnes refuseraient une convocation au palais. Le chef commença à perdre patience et ordonna sèchement à son subordonné de me prendre de force. Celui-ci me désarma en un éclair, me souleva et me jetta sur ses épaules en mode sac à patates. Un autre fit de même avec Réby.

— Lâchez nous bande de camembert puants !

Sérieusement Lucy ? Du camembert puant ? Je sens que je me suis ramollie pendant ces deux semaines. Je vis Réby hurler en citant les droits de la femme. L'un d'eux lui donna un coup à la tempe, comme dans les films. Tiens, ça marchait vraiment ces trucs-là ? Je ne mis pas longtemps à avoir une réponse car je subis également le même sort.

À suivre...

******************

Buenos dias mi amigos ! Comment allez vous ? 😂. Moi je vais plutôt bien, ( si ça intéresse quelqu'un)

J'aurais dû publier le mardi et j'en suis désolée. Mon adorable *tousse* wifi est tombé en panne et j'ai emprunté celui des voisins, mais chut !

Comment trouvez ce chapitre ? Perso, j'ai bien rigolé en l'imaginant dans ma tête. 😂

Selon vous qu'est ce qui va se passer. Vous avez des prédictions ? Je suis toute ouïe.

Bonne journée 🙂🌞

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 01, 2023 ⏰

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