Nils
L'odeur de la pluie imprégnait mes narines, les larmes d'anges faisaient de mes vêtements une seconde peau.
Et tout me ramenait à elle.
Les souvenirs de ses yeux, détruit par sa tristesse, elle en devenait sa propre drogue. Toute sa douceur qui s'était envolée, et je ne cesserai de me répéter, qu'elle était la plus belle à mes yeux.
Sa voix cassée, qui me répéter, à quel point elle était épuisée, de vouloir se sentir aimée.
J'avais beau lui montrer à quel point je l'aimais, sa tristesse l'aveuglait.
À ses yeux, elle était si laide et pathétique, aux yeux du monde, c'était une enfant qui avait besoin d'amour, mais qui refusait d'être aimée par certaines personnes. À mes yeux, c'était la plus belle créature que Dieu aurait pu créer.
J'aurais aimé qu'elle puisse voir à travers mes yeux.
Au lieu de ça, elle s'envolait à petit feu.
Car avant de dormir, c'était le bruit des machines, me faisant écouter les cadences de son cœur, que j'entendais.
Si elle en venait à déployer ses ailes afin de quitter cette vie éphémère, jamais je ne pourrais me le pardonner.
Comment pourrais-je vivre sans la personne qui fait battre mon cœur?
Les couloirs de l'hôpital étaient vides, pas même un médecin traînait par là.
L'heure des visites était finie depuis plusieurs heures déjà, mais l'envie de la voire devenait de plus en plus insoutenable.
L'eau sur mes vêtements formait des flaques sur mes pas, je devais sûrement empester la cigarette.
J'avais arrêté la drogue il y a quelques semaines déjà, car j'avais compris qu'aucune drogue ne pouvait me faire oublier ma véritable drogue.
Devant la porte de sa chambre, je pouvais sentir son odeur.
La sérénité s'empara en moi lorsque j'entrai dans sa chambre.
Ses cheveux noirs semblable au pelage des corbeaux encadrés son visage pâle. Ses paupières étaient fermées, m'empêchant de pouvoir admirer ses magnifique pupilles bleu ciel.
Deux mois que je ne les ai pas vues, pourtant, il ne se passe pas un jour que je puisse passer sans venir lui rendre visite.
Hope était magnifique. Mais sa beauté reflétait ses peines.
J'entendais son cœur battre, ce cœur épuisé qui n'avait cesser de marcher depuis bien longtemps.
Cependant, il nous restait une chose.
Mon cœur, qui battait pour elle.
Et je lui ai toujours dit.
Elle a mon cœur.
Un cœur pour deux.
Un cœur pour deux suffira, princesse.
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Princess
Romansa" Le bruit de la pluie rendait ce moment apaisant, laissant nos âmes communiquer par le silence. - Pourrais-je un jour t'aimer ? Sa voix provoquait en moi toute sortes de choses que je n'aurais pu imaginer. - Comment pourrais-tu aimer un cœur vidé d...
