Une confidence pour une confidence

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11 mois auparavant
Hope

Le mois de décembre était mon mois favoris. À vraie dire, je l'adorais tout comme je le détestais.

J'adorais découvrir les lumières de Noël, l'ambiance chaleureuse que propager les vitrines.

Mais cette période me rappeller à quelle point j'étais seule, et que, le soir du 24, ni repas ni cadeau ne m'attendais.

Mes jambes se balancait innocemment dans le vide.

Le froid m'accompagner, mais ne me faisais rien. Je ne le craignais pas, au contraire. Il était mon plus grand amis.

La nuit été tombée, je ne ressentais pas l'envie de rentrer chez moi sous les faux regards inquiets que m'accordais ma mère, et puis le toit de mon universitée nous accorder une magnifique vue de la ville.

Mes yeux se perdait sur cette magnifique vue qui s'offrait à moi, pendant que mon esprit voyagaient à tout autre endroit.

Et il m'emmèna chez mon géniteur.

La veille, j'avais rechuté.

Je lui avais écrite une lettre.

Lui disant à quelle point j'étais épuisée, lui demandant pourquoi m'avoir abandonnée.

J'étais beaucoup trop petite pour pouvoir vivre sans père. Et j'avais beau me poser milles et unes questions, aucune réponse ne pourra apaiser ma conscience. Pourquoi m'avoir fait ça à moi? Avais-je fais quelques choses de mal? Etait-ce de ma faute? Reviendras-t-il un jour?

Espère.

Hope.

Je n'aurais jamais de réponse.

Ma vie aurait-elle était différente si il aurait était présent?

Me serais-je faites abuser..?

Maman aurait-elle plus de temps pour moi..?

Arrête de te torturer l'esprit, Hope..

Une présence attisa mon attention.

Je n'avais pas besoin de tourner la tête pour savoir de qui il s'agissait.

- Je ne savais pas, que toi aussi tu trouvais refuge ici.. Résonna la voix de Nils, qui s'était installé près de moi.

- La lune est magnifique, vue d'ici.

Je sentais son regard sur ma personne.

- Elle est magnifique, oui.

Je tournais ma tête vers lui, et retrouvais enfin ses pupilles.

- Pourquoi me laisses-tu des mots dans mon casier chaque matin?

Cette question me brûlait les lèvres. Et un magnifique sourire prit place sur les siennes.

- Pourquoi as-tu pleurée, l'autre jour ?

Cette fois-ci, c'est moi qui souria.

Il était fort, très fort.

- Une confidence pour une confidence ?

J'hochai la tête, me rapprochant un peu plus de lui, légèrement impatiente d'entendre sa réponse sans même m'en rendre compte.

- Confidence du soir : Tu es ma muse.

Je haussai un sourcils, surprise.

- Tu es écrivain ?

Il hocha vivement la tête avant de me regarder.

- À toi.

- Confidence du soir : L'autre jour, j'ai pleurée car ça me faisait du bien.

- De pleurer ?

- De laissez échapper ma douleur. Chuchotais-je

Son regard se fit plus doux.

- Et ça t'arrives souvent ? Me chuchota-t-il

- Oui. Et toi, tu fais quelques choses, quand tu es triste ?

- J'écris.

- Tu écris quoi ?

- Tu le sauras sûrement un jour, Hope.

Il dût apercevoir mon regard insistant, car il me chuchota.

- Pour l'instant, j'adore voire ton sourire lorsque tu lis mes mots.

Sa phrase m'arracha un autre sourire. J'allais finir par en avoir des crampes aux joues.

- Lequel as-tu préférée ? Me demanda-t-il.

- Lui d'aujourd'hui était pas mal.. Je lui répondais en pensant à celui-ci.

Comment apercevoir une telle tristesse dans les yeux d'une telle déesse ?

- Content qu'il t'ai plu.

- Contentre d'être ta muse.

Son regard était la lumière de cette nuit, tant ses pupilles brillaient et me parlaient.

Sa naïveté me faisait chavirer.

- Te voire dans ses couloirs, ça ne me suffit plus, Hope.. Donne moi ton numéro. S'il te plaît.

PrincessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant