II - Le faubourg de Saint Dreimar

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Il s'agissait d'un soleil artificiel, se tenant sur le haut d'une tour non loin de là. Bien que moins puissant comparé à l'original, la nuit était tout de même chassée par sa présence chaleureuse.

Descendant la marche un à un, les hauts placés zieutaient à l'extérieur, tout en admirant la beauté fade d'une nuit voilée. Par-ci par-là, ils lâchaient des commentaires sur le ô combien la technologie d'Amestris leur faisait défaut. Et lorsqu'ils avaient fait le tour de leurs remarques communes, un rire gras aux mauvaises sonorités s'échappait du tréfond de leurs cordes vocales. Il s'agissait là d'une scène commune à laquelle tout militaire amestrien avait -ne serait-ce qu'une fois- assisté. Les deux frères en étaient accoutumés, et bien qu'ils étaient en profond désaccord, pas une once de dégout ne se reflétait sur leur visage. A contrario, Louis y était plus sensible, alors il se contenta de détourner la tête et de fermer les yeux.

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Chapitre : II - Le faubourg de Saint Dreimar
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Soudain, un homme en uniforme étranger arriva sur les lieux. Suivit d'un civil en tenue rustique, il se dirigea -d'un pas déterminé- vers les politiciens étrangers. Face à eux, il racla sa gorge légèrement, ce qui eux pour effet de les faire taire.

《 Seich fryt zong Valnias, amestricht, trubast gosdt Lit-gral : Eistrias Niols Gaderz, salua le gradé en s'inclinant. 》

Les envoyés le regardèrent perplexe, puis s'échangèrent regards et interrogations. Remarquant leur gène, il se tourna vers son camarade et lui fit un signe de tête hâtif. Réalisant l'embarra de la situation, le vieil homme réajusta ses lunettes rondes et se dépêcha de traduire.

《 Bi-bienvenue à Valnias, amestriens, je suis le lieutenant-général : Eistrias Niols Gaderz.

- C'est une bien charmante cité que vous avez là général, Mitchell Scutch, diplomate.

- Ridley Orwalls, député, ce soleil artificiel est tout bonnement ingénieux !

- Je siège au Sénat, Jackner Doggle Morens, [...] 》

Des poignées de mains se firent à la volée, certains rires retentirent, des tapes sur des épaules, un méli-mélo de mièvreries, qui se solda par un regard curieux vers nos trois voyageurs.

《 Est-ce que ce sont ... demanda subitement Niols Gaderz tout en jetant des regards curieux.

- Hm ? qui ça ? ah, eux ! oui, en effet, il s'agit de nos alchimistes d'état, messieurs Elric et Armstrong, répondit le député d'un air désinvolte. 》

Suite à cet échange et aussi vite qu'il était venu, le haut gradé se précipita sur les militaires, le traducteur sur les talons.

《 Bienvenue à Valnias messieurs, j'espère que ce séjour sera à votre goût ! Je suis le lieutenant-général Eistrias Niols Gaderz. Et je suppose que vous êtes l'alchimiste aux bras puissants Louis Alex Armstrong ! commença-t-il impressionné en lui tendant une main nerveuse.

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