FMA
Edward Elric
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C'est tout juste rentrés, et sans avoir le temps de souffler, qu'Edward et Alphonse Elric sont renvoyés en mission en la capitale du Lipstein : Valnias. Accompagnant les diplomates amestriens sur place, les de...
《 Mais non, pas par là. Je suis sûr qu'il a dit deuxième rue à gauche. 》
Le Lipstein était sans nul doute un endroit très étrange. Un soleil artificiel y régnait de jour comme de nuit, les rues portaient toutes d'excentriques couleurs et pour y entrer il fallait traverser de nombreux voiles translucides, suspendus un peu partout. C'est en déviant l'un d'eux que le jeune alchimiste trouva l'endroit qu'il cherchait. Lisant la plaquette nominative, il s'assura de sa mémoire. D'ailleurs, elle tombait en morceaux, tout comme les logements des environs. L'aspect des murs s'était dégradé au cours du temps, des morceaux de balcons manquaient par endroits et certaines portes -d'appartement inhabités- grinçaient par moments.
《 Voilà, nous y sommes enfin ! s'exclama néanmoins le blond, enjoué, ça a été anormalement long ... 》 _________________
Z=82 Chapitre : III - Les débuts d'une mission mouvementée _________________
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Le cadet eut bien envie de rétorquer que c'était de la faute de son frère mais se retint. Celui-ci s'était fait emporter par une foule de collégiens en voyage scolaire. Ils avaient bien perdu une quarantaine de minutes pour se retrouver ; eux et leur chemin. Edward reprit le sien à travers la rue.
《 Était-ce le numéro quinze ? demanda-t-il tout en marchant.
- Il me semble que c'était moins ... ?》
Regardant sur le document de mission, les deux frères virent le quatorze écrit en grand. Ils se penchèrent légèrement en arrière afin de lire le numéro sur la porte. Inscrit d'une peinture sanglante, le fameux quatorze était un peu penché et faisait croire à une menace.
《 Bon, eh bien ... 》
L'aîné poussa lentement le bois sec et entra dans la pièce. Toussant faiblement et irrégulièrement, il secoua face à lui la poussière qui tentait de s'échapper vers l'extérieur.
《 Bonjour, il y a quelqu'un ? lança une première fois le géant qui peinait à passer la porte. 》
Alors qu'ils scrutaient l'endroit, Edward s'apprêtant à avancer, Alphonse l'attrapa par l'épaule.
《 En bas. 》
Un très léger fil tendu, presque invisible, se tenait juste face aux bottes de fullmetal. Il ne pouvait s'agir que d'un piège. Le blondinet releva la tête tout en regardant son frère.
《 Je pense qu'on se trouve au bon endroit Al. 》
Un bruit métallique résonna entre les quatre murs, il provenait de l'étroit couloir sur la droite. Très probablement d'un fusil, Al se mit par réflexe devant son frère, bien qu'Edward n'appréciât qu'à moitié le risque que le sceau soit altéré.
《 Qui êtes-vous ? ... demanda une voix grave, émise depuis l'autre côté du canon qui se retrouvait maintenant pointé sur eux.
- Nous sommes des alchimistes, dont l'un d'état. 》
