Janna — On s'aime on se déteste
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Je me suis difficilement réveillée ce matin, j'avais le visage tout joufflu du fait que j'avais trop pleuré hier soir. Je voulais pas qu'on me voit dans cet état et que mes frères ou mon père sachent que j'ai pleuré. Je déteste ça, c'est comme un signe de faiblesse.
J'ai fait mon sac et je suis parti en cours.
Meriem — Ça va ?
— Mmh.
Meriem — C'est quoi ça sur ton œil ?
— Rien.
Meriem — Ton père te tape encore ?
— Non il le fait plus, ça s'améliore entre nous.
Meriem — Qui t'as fais ça Janna ?
— Mon frère.
Elle souffle et me regarde peinée. Je déteste ça, faire de la peine ou faire pitié, j'arrive pas à supporter. Je détourne le regard. J'ai pas de coquard mais j'ai bel et bien une petite trace de rien de tout sur l'œil.
Comme hier, je peux clairement sentir tous les regards posés sur moi et leur lourd jugement sur mes épaules. Mais tout ce qui m'importe là tout de suite, c'est Amara.
C'est à cause de ma réputation qu'il m'a tourné le dos ? Enfin si je peux dire « tourner le dos » vu qu'on a jamais été vraiment ami. Notre relation est vraiment flou, on s'entend bien et le lendemain on se déteste mais pendant les vacances tout allait pour le mieux. Et malgré ça j'ai quand même réussi à m'attacher sans le vouloir, je me déteste pour ça . Quelle conne.
Je suis passée à côté de Naelle j'avais tellement le seum, je me demande encore pourquoi je l'ai pas bien cognée celle là. Elle me regardait de haut comme si c était moi qui avait phasé, quel culot ! Elle manque pas de toupet hein.
Je vous passe cette journée qui n'étais pas du tout intéressante, la même qu'hier.
J'ai coupé toutes les notifications que je recevais parce que les messages de cochons que je recevais depuis 24h ça va deux minutes. J'étais tellement fatiguée par tout.
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𝐉𝐚𝐧𝐧𝐚 - on s'aime on se déteste
Aktuelle LiteraturEntre Janna et Amara c'est pas la joie, et ça tout le monde la sait. Lui a une vision macabre et triste de la vie tandis qu'elle a des rêves plus grands qu'elle...