Entre Janna et Amara c'est pas la joie, et ça tout le monde la sait.
Lui a une vision macabre et triste de la vie tandis qu'elle a des rêves plus grands qu'elle...
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On se retourne comme prévu au parking derrière le lycée. Je met le casque qu'il me tend et monte directement.
On roule pendant un long moment et je me rends compte très vite que c'est n'est pas le chemin de chez moi, ni de chez lui. On est carrément sortit de la ville ? Lorsqu'on s'arrête à un feu rouge j'en profite pour lui demander le chemin.
— On va où la ?
Amara — Les champs.
— C'est quoi les champs ?
Amara — Les Champs Élysées poto ? T'es conne ou quoi ?
— Beh parle en entier frère ?
Amara — Casse pas la tête tu vas descendre.
— Bah ok je descends alors.
Je fait mine de descendre mais il me met un coup de pression direct.
Amara — Eh vas-y arrête tes conneries poto pas ici.
— Beh faut savoir.
Il ne me calcule plus et se reconcentre sur sa conduite. On arrive enfin il gare sa moto je ne sais où et on se balade. On parle de tout et de rien.
Amara — Guette y'a ton daron !
Je me tourne vers là où il pointe son doigt, des vendeurs de tours effels. C'est une blague ou quoi ?
Amara — Wsh il charbonne fort.
— Tu crois t'es drôle ?
Amara — Viens on va acheter, on lui donne de la cefor à ton papa.
— Mais va niquer ta race toi t'es sérieux ?
Il me tire par le bras et achète ses tours effeils.
Amara — Tiens prends le rose moi je prends le noir
