Chronique de Nawel: Les apprences sont trompeuses.

Présentation. ✒

Selem Aleykûm,

Si je vous fais part de mon histoire c'est simplement pour que vous compreniez certaines choses, surtout pour les jeunes d'aujourd'hui. Mon histoire est vraie sinon je ne serai pas là à galérer à écrire toute une histoire la dessus, vous avez le droit de croire en mon histoire où de ne pas y croire mais dans ce cas ne vous cassez pas la tête à continuer à lire.

De nos jours, les jeunes pensent que la vraie vie c'est avoir la dernière paires de Zanotti ou le nouveau pull Kenzo en pensant que l'argent tombe du ciel et quand vous avez pas tout ça vous osez dire que vous êtes dans une galère pleine ?? Vous me faîtes rire, une fois là haut face au créateur vos marques de luxe n'ont aucunes valeurs. Tout ce que je peux vous dire c'est que des galères j'en connues pleins, des potes qui me lâchent des sourire en face et par derrière qui agissent comme le Joker, avancer seule dans la vie telle est ma device.

En ce qui me concerner personnellement je m'appelle Nawel j'ai 23 ans, je suis d'origine Algérienne et j'en suis extrêmement fière aux moindre mauvaises paroles envers l'Algérie et c'est la guerre. Physiquement personne n'a rien à m'envier je suis le cliché de la fille basique, j'ai les cheveux assez long, bouclés comme toutes arabes et brun (à la moitié du dos), ensuite j'ai des yeux marrons et je suis pas aussi mâte de peau mais je le suis un peu. Niveau caractère je vais pas vous mentir on me surnomme Nordine dans ma cité parce que j'ai un comportement de garçon, à la base j'étais une fille simple comme toutes les filles aujourd'hui qui sait se faire belle sans trop en abuser qui parle correctement mais y'a certains moment de ma vie qui m'ont fait changer radicalement par exemple le décès de mon meilleur pote, le jour où il s'est fait écraser j'étais au téléphone avec lui et j'ai donc tout entendu ça reste un traumatisme pour moi même du haut de mes 23 ans ça restera un épisode assez douloureux pour moi. Comme je le disais j'ai l'air d'un vrai garçon, je suis quasiment tout le temps en jogging casquette voir un survet de foot, je me mets en mode féminine que pour les vraies occasion, en se qui concerne mon vocabulaire je vais pas vous faire l'apologie du vocabulaire des garçons je parle super mal j'en ai conscience, de base j'ai un assez fort caractère je suis liée à la fierté, la rancune et le lunatisme je sais je suis pas une fille simple. Mais malgré tout ce côté garçon je sais être à l'écoute et être présente pour mes proche quand ils sont dans l'impasse.

Au niveau de ma famille, on est assez nombreux. Je vais commencer par mes parents eux qui ont tout quittés en Algérie pour nous donner la chance d'avoir une belle vie ici en France mais comme des cons on a tout gâchés, ma mère s'appelle Mébarka elle a 45 ans, je ne vais pas vous mentir je suis pas très proche d'elle pour plusieurs raisons et j'étais plutôt une fille à papa. Ma mère est au chômage elle n'a jamais travaillé même pas en Algérie, ensuite mon père nous a quitté quand j'avais 17 ans Allah y rahmo suite à une maladie incurable cet événement a aussi marqué le fait que je sois devenu un garçon manqué. Mon père c'était toute ma vie je pouvais faire n'importe quoi pour lui. Je suis la dernière d'une famille de 4 enfants, mon premier frère Aymen qui a 28 ans maintenat (22 dans ma chronique) et qui est déjà marié, ensuite on a Mehdi mon frère âgé de 24 ans aujourd'hui (18 dans ma chronique), avec qui j'ai fais les 400 coups, lui il en avait rien à faire que je sois un garçon justement limite il m'encourageait sur cette voix, et pour finir ma grande soeur Lyna, âgée de 25 ans maintenant (19 dans ma chronique) et pour finir moi.

Niveau pote, j'en ai 2 qui me suivent depuis la maternelle on ne s'est jamais quittés. Ils ont su être la pour moi comme j'ai pu être la pour eux. En premier on a Younes allah y rahmo (quand je vais commencer ma chronique il était encore vivant) et en deuxième j'ai Lyna cette fille et moi c'est exactement pareil niveau caractère et je pense que c'est pour ça qu'on s'est bien trouvées.

Dans ma chronique je vous parlerai du moment où j'ai commencé à devenir un garçon, les galères que j'ai pu connaître et les conneries que j'ai pu faire et que je regrette énormément aujourd'hui.
Je donnerai tout pour remonter dans le passé et recommencer cette partie de ma vie.