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Le lendemain je me réveille avec une migraine insupportable, je me tourne vers mon réveil je vois écris 13:00. Putain j'ai passé la pire soirée de toute ma vie je me jette sur mon téléphone et je vois une tonne d'appels en absences de Lyna donc automatiquement je l'a rappelle et j'avais super peur de ce qu'elle allait me dire. Elle décroche en pleure et j'ai rapidement compris la suite ... Younes était décès, je me sentais coupable de sa mort parce que je me disais que s'il n'avait pas été au téléphone avec moi il aurai pu faire attention à cette voiture mais j'osais pas lui dire que j'étais au téléphone avec lui hier soir. J'arrivais plus à pleurer j'avais tout donner hier soir et je me suis dis c'est pas mes larmes qui vont le faire revenir et il sera mieux là haut que sur terre rempli d'hypocrites.

Pendant quelques jours je ne suis pas parti en cours j'avais pas la tête à y aller. Le jour de l'enterrement j'osais même pas parler à sa famille parce que je me sentais vraiment coupable de tout ça j'osais même plus me regarder dans un miroir. Une fois de retour chez moi je me barricade dans la chambre, je baisse les stores, je me retrouve dans le noir complet je rentre dans mon lit j'avais vraiment pas la tête à parler à qui que se soit mais quelques minutes après j'entends frapper, je vais ouvrir et je vois la mère.

Moi: Tu veut quoi ?
Elle: Le lycée arrête pas d'appeler je te mets à l'école pourquoi ? Pour glander à la maison ? Hein ?
Moi: (sans réponse)
Elle: RÉPOND !!!
Moi: Me prend pas la tête c'est pas le moment
Elle: C'est moi qui décide si t'es pas contente tu part avec ton frère Mehdi j'en peux plus de vous deux vouse faite honte
Moi: Mais de toute façon t'attend que ça qu'on parte hein et bah fallait pas nous avoir si t'a honte abandonne nous dans la rue moi j'en ai plus rien à foutre. Depuis que papa il est parti tu fait la folle tu nous renie et bah t'inquiète pas que je vais me barrer.

Elle m'a décollé une gifle, au fond de moi je me suis dis "Nawel tu l'a mérité celle la". Il était aux environs de 19h j'avais faim mais j'osais même pas me plaindre a ma mère je préfèrais crever de faim plutôt qu'elle est pitié de moi. J'attends que mon frère Mehdi rentre pour lui parler de ce qui s'est passé avec ma mère quelques heures avant qu'il rentre.

Moi: J'ai pris une décision
Lui: Dis moi
Moi: J'me barre d'ici
Lui: Quoi ? Pour aller où ?
Moi: Je l'a supporte plus à chaque fois qu'elle viens nous parler c'est pour nous embrouiller j'suis pas sa boufone moi faut qu'elle se detende avant quand y'avait papa elle faisais pas ça
Lui: Tu vas rester ici, t'a nul part où aller
Moi: Si
Lui: T'a pas d'argent
Moi: J'en trouverai

Une fois sortie de sa chambre je vais dans la mienne, je prends mon sac de foot et je mets toutes les affaires importantes et tout ce que je peux emmener avec moi. J'en pouvais plus de cette vie comment on peut imaginer 30sec qu'une mère déteste à ce point ses enfants j'ai jamais compris pourquoi elle me faisais subir ça mais bon là c'était la fois de trop. J'avais 17 ans j'avais nulle part où aller je savais plus quoi faire j'étais perdue, je marchais seule dans les rue de Paris, sans argent, sans toit au dessus de ma tête, sans nourriture.

Chronique de Nawel: Les apprences sont trompeuses.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant