Chapitre 5 : L'ombre de ce monde

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Ziad perd soudainement tout contrôle de son corps, il s'effondre en entraînant dans sa chute l'inconnue qui était dans ses bras.

Le jeune homme, couleur ébène, se retrouve au sol.

La congénère blessée s'était écrasée sur lui, toujours inconsciente.

Comme dans un paisible sommeil, les deux s'étaient réunis.

Je vois alors Nournia intervenir vers la jeune femme.

Celle dont je ne connais pas l'identité, est d'environ 1m60, brunes avec des cheveux longs.

Elle a plusieurs tâches de rousseurs qui mettent en valeur sa peau bronzée.

Du sang s'écoule d'une petite cavité dans son cou et elle est couverte de plusieurs hématomes plus ou moins foncés.

Son visage est serein malgré la situation, elle semble plongée dans un profond sommeil.

Un garçon dans l'assemblée qui entoure les deux corps s'exclame :

«  Oh mon dieu, c'est Imaé !? »

Soudain tous le petit comité balbutie, ils parlent tous en même temps,laissant place à un brouhaha dans la salle.

Nournia se lève, l'air grave, pour faire face aux parleurs.

«  Silence ! »

Les bavardages cessent.

« Effectivement, il s'agit bien de Imaé.. »

Une petite blonde s'approche pour se faire entendre.

« Elle va pas mourir..hein ? »

« Non rassure toi je suis en mesure de la soigner.

Cependant nous devons faire preuve de plus de vigilance.
Ils ont encore frappé. »

Après les derniers mots de celle qui prenait la parole, tout le monde reste désemparé.

Je m'avance à mon tour pour vérifier la santé de l'autre personne à terre, laissant derrière moi le jugement des gens présent dans la pièce.

Je prend délicatement son poignet, ne s'entend rien j'appuie légèrement, pour finalement percevoir plusieurs pulsations qui se succèdent.

Son visage est stoïque, comme s' il avait été forcé de s'assoupir.

Une voix que je reconnais me sort de mes pensées :

« Nournia es que ça va..Mais tu es blessé ?! »

Au moment où je me retourne, Aominé fonce sur Nournia.

Elle se place face à elle pour examiner chaque parcelle de son visage qui présente quelques taches de sang.

« Ao je vais bien..»

La jeune fille s'écarte pour regarder ce qui l'entoure, en voyant son amie gisant au sol, elle comprend qu'elle s'est trompée de blessée.

« C'est... Imaé ! Elle va bien..?»

Son acolyte la regarde avec compassion et lui réponds sans attendre :

« Elle est dans un piteux état mais elle est tirée d'affaires. »

Aominé remercie d'un signe de tête sa congénère puis par gêné et désemparée.

Je me penche à nouveau vers Ziad toujours inconscient.

« Ziad tu m'entends ? »

Il ouvre un œil puis l'autre avec difficulté.

Le crépuscule des constellations  🌑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant