Chapitre 4 : L'aube couleur pourpre.

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Une voix que je ne connais pas me fait sortir de mes pensées.

« Tu as fini de te l'approprier Ao ! Moi aussi je veux faire connaissance ! »

Un garçon grand et fin de 16 ans environ pousse gentiment Aominé, pour prendre place face à moi.

C'est un grand blond vénisien 1m85 environ. Il aborde un look de playboy avec sa chemise de vacancier à fleurs, ouverte de quelques boutons laissant entrevoir une partie de son torse.

Pour compléter sa tenue, il porte un short trop large pour lui qu'il fait tenir avec une ceinture.

« Salut toi, moi c'est Ress. Dis-moi, quel âge as-tu ? »

Son tempérament arrogant me met mal à l'aise. Au même moment, un courant d'air passe dans mon dos suivi d'un bruit sourd d'une porte qui claque bruyamment.

Le roux aux yeux verts dévisage la présumée personne qui vient d'entrer. Il s'abaisse à mon oreille, je sens sa respiration dans mon coup, j'ai un frisson de dégoût.

« Tu vois le gars derrière. »

Je me retourne pour voir l'individu en question.

C'est un jeune homme un peu plus âgé que moi, je dirais 18 ans. Il a la peau basanée et les cheveux sombres.

Le soleil reflète ses beaux yeux verts. Malgré que son visage soit marqué par la fatigue, ça n'enlève pas son charme.

Il a un style vestimentaire sombre; son T-shirt moulant rouge qui laisse entrevoir qu'il est un peu musclé, sa veste noire attachée à sa taille et son pantalon large gris.

Ses vêtements sont parfaitement accordés à sa morphologie.

Son arrivée provoque un malaise dans la pièce.

Ress reprend :

«  Un conseil ne t'en approche pas. »

Je me retourne face à lui mécontente de son intervention.

« Et pourquoi ça ? »

Ma voix est sèche et directe. Le blond vénisien devient tendu face à ma réponse.

«  Il est complètement débile ce gars ! Mais va-y, te plains pas après je t'aurais prévenue ! »

Je me rapproche de lui, en plongeant mon regard dans le sien.

« Laisse-moi en juger d'accord ! »

Je me détourne de Ress qui reste perplexe.

Sans aucune hésitation, je m'avance vers le jeune homme méprisé.

Il s'était assis à l'écart de tous, au fond de la salle. Je me mets face à lui, il ne remarque pas ma présence.

« Salut, je suis Adhara. »

Il lève la tête surpris de ma visite. Puis il me regarde avec incompréhension.

Son visage fermé soupire.

«  Les autres ont dû te dire de ne pas m'adresser la parole non . »

« Je ne me fie pas à l'avis des autres. Comment tu t'appelles ? »

Il fronce les sourcils, puis soupire à nouveau.

« Si je te le dis tu vas partir et me laisser tranquille . »

« On verra. »

« Je m'appelle Ziad. »

« Enchanté Ziad ! »

Ses yeux vert clair se plantent dans les miens pendant quelques secondes, puis il secoue la tête et se lève.

« Écoute, je ne suis pas une personne fréquentable, je suis super-bizarre. Donc pour ton bien ne me parle plus. »

Le crépuscule des constellations  🌑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant