Chapitre 8 : Le mystérieux sauveur.

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Pov: Imaé

Imaé le sait, il est grand temps qu'elle parle.

C'est étrange, car des événements pires encore se sont produits dans sa vie.

Et étonnamment ce n'est pas ce qui l'empêche d'avancer, elle a toujours était forte mais aujourd'hui quelque chose à changer.

Il n'y a que lui qui hante ses pensées.

Chaque jour qui passe, elle ne cesse de s'inquiéter.

Son amie la regarde avec inquiétude.

« Tu peux m'en parler si tu en a besoin Imaé, je suis là pour toi. »

« Oui je vais te raconter comment ça c'est passé.. »

« Ce jour-là les couleurs avaient disparu.

Mon cœur s'était brisé.

Plus rien n'avait d'importance.

Je venais de faire tomber dans ma chute le seul être chère qu'il me restait.

Au fond de moi un cri incessant qui ne s'arrêtait pas.

Devant moi, le corps de mon petit frère gisant sur le sol.

D'un coup une douleur assourdissante résonna dans mon épaule.

Je sentais une odeur de fer.

Un parfum que je connaissais bien, celui du sang.

Un son au loin me fit sortir de mes pensées.

Je tourne la tête vers la voix masculine qui crie une nouvelle fois « Attention ! »

Dans la précipitation, il se jette sur moi ce qui m'entraîne dans sa chute.

J'ai perdu connaissance.

Quelques heures plus tard.

J'entrouvre les yeux.

J'essaye de reprendre mes esprits et j'analyse enfin la situation.

Je réalise que quelqu'un me porte sur son dos.

L'inconnu marmonne quelque chose.

« Le jour de nos retrouvailles, tu manque de te faire tuer.. »

Sa voix est grave mais douce. Il souffle comme si il était exaspéré d'une situation.

Je commence à voir plus nettement.

C'est un jeune homme d'une vingtaine d'années, ses cheveux sont rouges comme le sang et son dos est...plutôt bien formé.

Par contre, les vêtements sont déroutants.

On dirait qu'il vient d'une autre époque, il porte une chemise avec des froufrous au niveau du cou.

Mais qu'est-ce que je fais moi ?

Je n'ai pas le temps pour ces conneries.

Je dois retrouver mon petit...

Les larmes envahissent mes yeux.

Je ne pourrais plus jamais le serrer dans mes bras..

« Aïe ! Tu aurais pu me le dire si tu voulais descendre ! »

Sans m'en rendre compte, j'avais fortement resserré mon étreinte.

Il s'abaisse pour me poser délicatement sur le sol, puis il se relève pour me faire volte-face.

Je peux enfin parfaitement distinguer son visage.

Ses yeux sont bridés d'un magnifique bleu clair et sa peau est pâle.

Le crépuscule des constellations  🌑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant