Chapitre 3 : Tout commence maintenant.

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Je passe ma main dans la vase obscure.
La substance visqueuse se pose délicatement sur ma paume puis d'un coup m'attrape vers elle.

En une fraction de seconde, je suis à présent dans une vaste plaine plongée dans le froid hivernal.

Le paysage est recouvert de neige, tout est blanc.
Un vent glacial passe dans mon dos, ce qui me donne un frisson désagréable.

Comment est-ce possible ?

Nous sommes en été, je pensais qu'ici Il ferait chaud mais c'est totalement le contraire.

Au loin, j'aperçois une forêt illuminée par le soleil gelé.

Un bruit retentit derrière moi. Je me tourne vers l'origine du son qui m'a sorti de mes pensées.

Mystic se relève de sa chute.

« C'est toi qui a fait ce bruit ? »
Elle me regarde, mal à l'aise.

« Il faut croire que j'ai du mal à l'atterrissage. »

Je détourne le regard pour observer à nouveau la forêt.

« Ça tombe bien que tu regardes là-bas c'est notre destination ! »

Je la regarde perplexe.

« C'est quand même super loin, et puis tu as vu la tonne de neige ? »

Elle éclate de rire.

« Ne t'inquiète pas pour ça ! Tu te souviens' je suis une métamorphose ! »

Son regard se plonge dans le mien puis petit à petit son physique se déforme.
Son visage s'allonge pour former un museau et une gueule acérée.

Des poils noirs apparaissent sur tout son corps.
Elle tombe à quatre pattes, à présent c'est un loup qui est face à moi.

La bête fait 2 m de haut, mais je l'avoue ses grosses pattes velues me font craquer.

Son pelage obsidien et brillant me donne envie de passer ma main, ça a l'air tout doux.

Sa métamorphose n'a pas démanteler son regard rouge qui est toujours posé sur moi.

« Waouh, tu es trop mignonne comme ça ! »

D'une voix plus basse est lente je poursuis :

« Même si tes yeux rouges me font un peu flipper... »

Elle remue la tête puis me fait signe de monter.

Je m'installe sur son dos en essayant de m'agripper du mieux que je peux pour ne pas tomber.

Le vent est de plus en plus glacial.
Mes mains sont gelées, je ne sens plus le bout de mes doigts.

Heureusement, la chaleur de Mystic me permet de ne pas mourir de froid.

J'essaye de mettre mes mains dans sa fourrure chaude.
Son contact près de moi me fait me sentir bien malgré l'environnement.

Elle court tellement vite que j'ai l'impression que le temps passe à la vitesse de l'éclair.

Je ne suis pas si légère, pourtant elle ne dit rien et malgré ma présence sa rapidité reste la même.

La sensation de brûlure sur mon visage commence à être de plus en plus supportable;

Ce qui me fait remarquer que son allure a changé.
Elle reste tout de même rapide mais petit à petit elle ralentit.

J'essaye de prendre de la voix pour que Mystic m'entende malgré le vent :

Le crépuscule des constellations  🌑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant